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Un ciel à partager - Transport Canada

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Chapitre 4 Les mammifères—Notions premières<br />

qu’il reste immobile; toutefois, les mammifères non humains peuvent détecter le moindre<br />

mouvement—même un battement de cils. Des prédateurs comme le loup et le coyote<br />

ont une acuité visuelle semblable <strong>à</strong> celle de l’espèce humaine. Leurs yeux tournés vers<br />

l’avant procurent une vision binoculaire apte <strong>à</strong> la perception du relief. La plupart des<br />

mammifères proies ont une vision médiocre mais sont très sensibles <strong>à</strong> la détection du<br />

mouvement. Les yeux protubérants sur les côtés de leur tête procurent avant tout une<br />

vision monoculaire d’une ampleur proche de 360 degrés, en permettant le mouvement<br />

et la détection du danger d’où qu’il vienne.<br />

Ouïe<br />

Les mammifères non-primates possèdent un sens bien développé de l’ouïe; leur oreille<br />

interne est semblable <strong>à</strong> l’oreille humaine autant sur le plan de la structure que de la<br />

fonction. L’ouïe humaine est sensible aux sons dont la fréquence varie entre 40 et<br />

20 000 hertz. Les chiens et les autres canidés—tels que le coyote et le loup—peuvent<br />

entendre des fréquences dans une gamme allant jusqu’<strong>à</strong> 30 000 ou 40 000 hertz. On croit<br />

que le cerf perçoit des fréquences aussi élevées que 30 000 hertz. Les chauves-souris, qui<br />

émettent des sons pour l’écholocation des insectes, peuvent détecter des fréquences de<br />

100 000 hertz, bien que l’on ne sache pas si la détection du son <strong>à</strong> ces hautes fréquences<br />

est le fait d’une ouïe au sens où nous la comprenons.<br />

En dehors de leur capacité <strong>à</strong> percevoir les fréquences sonores au-del<strong>à</strong> de notre domaine<br />

des fréquences audibles, beaucoup de mammifères sont munis d’une oreille externe<br />

proportionnellement plus large que celle de l’être humain. Des oreilles en pavillon<br />

procurent une surface réfléchissante plus importante dirigeant les ondes sonores vers<br />

l’oreille interne pour la réception et la détection des sons les plus faibles. Les mammifères<br />

sont également dotés de la capacité de bouger leurs oreilles—souvent indépendamment<br />

l’une de l’autre—afin de mieux identifier et repérer les sons.<br />

Odorat<br />

Les humains et les oiseaux voient le monde; les autres mammifères le flairent. Parmi<br />

tous les sens, l’odorat est le plus développé chez les mammifères. Leur environnement<br />

est riche en odeurs qui les informent de la présence du danger, de la nourriture et de<br />

la famille. Des études ont montré que le cerf ne peut discerner ses propres faons par<br />

la seule vision—mais se fie <strong>à</strong> son odorat. Bien que les humains puissent identifier des<br />

centaines d’odeurs différentes, la portée de l’odorat d’un mammifère est une réalité<br />

que nous ne pourrons jamais nous représenter.<br />

Chez les humains, le nez est associé <strong>à</strong> la respiration mais sa fonction première chez<br />

la plupart des mammifères est celle de l’olfaction, ou flair. Ce sens de l’odorat<br />

détecte d’infimes quantités de particules chimiques qui déclenchent les réactions des<br />

chémorécepteurs localisés dans le tissu épithélial recouvert de mucus qui tapisse les<br />

voies nasales.

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