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Un ciel à partager - Transport Canada

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Chapitre 7 Statistiques sur les impacts d’oiseaux et de mammifères<br />

Altitude (AGL)<br />

0<br />

1-99<br />

100-299<br />

300-499<br />

500-999<br />

1000-1499<br />

1500-3999<br />

>4000<br />

Pourcentage du total connu<br />

Tableau 7.1 Altitude des impacts d’oiseaux aux États-<strong>Un</strong>is (1991 – 1999)<br />

40<br />

15<br />

11<br />

5<br />

7<br />

5<br />

10<br />

6<br />

rapprochés—41 pour cent au <strong>Canada</strong> et 57 pour cent aux États-<strong>Un</strong>is. Encore une<br />

fois, chaque base de données peut avoir appliqué des définitions différentes.<br />

Altitude<br />

Les aéronefs risquent davantage de croiser des oiseaux au décollage et <strong>à</strong> l’atterrissage car<br />

les oiseaux volent pour la plupart <strong>à</strong> quelques centaines de pieds du sol. La plus haute<br />

altitude jamais enregistrée dans la base de données de la FAA impliquait une espèce<br />

d’oiseau non identifiée frappée par un DC-8-62 <strong>à</strong> 39 000 pieds le 23 octobre 1991.<br />

Les données des É.-U. sur les impacts d’oiseaux <strong>à</strong> des altitudes au-dessus du sol (AGL)<br />

sont résumées dans la tableau 7.1. La figure porte sur 20 893 collisions signalées et<br />

faisant état de l’altitude entre 1990 et 1999 :<br />

• 40 pour cent des impacts surviennent lorsque l’avion est encore au sol—essentiellement<br />

au cours des phases de décollage et d’atterrissage,<br />

• 15 pour cent des impacts se produisent entre un et 99 pieds au-dessus du sol,<br />

• 16 pour cent surviennent entre 100 et 499 pieds AGL.<br />

Au total, 71 pour cent de ces impacts se produisent <strong>à</strong> l’aéroport ou <strong>à</strong> proximité. Au-dessus<br />

de 500 pieds, le nombre d’impacts d’oiseaux diminue au fur et <strong>à</strong> mesure que l’altitude<br />

augmente.<br />

Les impacts d’oiseaux qui surviennent <strong>à</strong> une altitude supérieure <strong>à</strong> 500 pieds AGL mettent<br />

généralement en cause des volées d’oiseaux, notamment des oiseaux aquatiques<br />

migrateurs dont le poids peut dépasser 5 kg. Des impacts multiples touchant plusieurs<br />

composants de l’aéronef ne sont pas rares dans de tels accidents en créant les conditions<br />

susceptibles d’entraîner la perte de plus d’un moteur et d’endommager d’autres systèmes<br />

vitaux de l’aéronef. Bien que les probabilités d’un impact d’oiseaux <strong>à</strong> des altitudes<br />

supérieures <strong>à</strong> 500 pieds AGL soient faibles sur le plan statistique, les conséquences<br />

éventuelles d’une collision <strong>à</strong> haute altitude n’en seront que plus importantes encore.<br />

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