29.06.2013 Views

Un ciel à partager - Transport Canada

Un ciel à partager - Transport Canada

Un ciel à partager - Transport Canada

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Photo : Brian Blackley, Troy Messenger<br />

Chapitre 4 Les mammifères—Notions premières<br />

Lear 60 détruit <strong>à</strong> la suite d’une collision avec<br />

un cerf au moment de l’atterrissage <strong>à</strong> Troy<br />

(Alabama) en janvier 2001.<br />

se fige, ce qui lui est souvent fatal—<br />

avant qu’il ne soit capable de localiser la<br />

source du danger et de s’enfuir, l’aéronef<br />

fonce sur lui. Ces mammifères sont<br />

hypnotisés lorsqu’ils fixent une source<br />

puissante de lumière la nuit; ils restent<br />

souvent figés pendant un laps de temps<br />

prolongé avant de s’esquiver, peut-être<br />

parce que la lumière éblouissante les<br />

aveugle et les empêche de voir ce qui se<br />

trouve derrière les phares.<br />

Les chasseurs du cerf de Virginie se<br />

postent souvent sur des arbres car ils<br />

prétendent que l’animal ne détecte pas<br />

les mouvements <strong>à</strong> une distance de plus<br />

de trois mètres au-dessus de sa ligne de<br />

vision. Il se peut que le cerf de Virginie<br />

ne se tourne pas instinctivement vers<br />

une source de danger en hauteur car peu<br />

de prédateurs l’attaquent d’en haut.<br />

Pourtant dans les régions fréquentées<br />

par le cougar—qui s’élance des arbres et<br />

des rochers—le cerf mulet et le cerf <strong>à</strong> queue noire doivent vraisemblablement regarder<br />

en haut <strong>à</strong> l’affût d’un danger avec plus de probabilité que le cerf de Virginie.<br />

La nature dynamique des populations de mammifères<br />

La plupart des populations de mammifères demeurent stables <strong>à</strong> hauteur ou proches<br />

de la capacité portante de l’espèce, d’une année <strong>à</strong> l’autre. Les fluctuations annuelles<br />

de population mises <strong>à</strong> part, —<strong>à</strong> l’apogée <strong>à</strong> la fin de l’automne et faible au début du<br />

printemps—il est rare de constater des changements radicaux dans leur nombre. À la<br />

différence des oiseaux, qui sont très mobiles et capables de s’approcher ou de s’éloigner<br />

rapidement d’un lieu donné, les mammifères ont tendance <strong>à</strong> être limités dans leurs<br />

mouvements <strong>à</strong> l’intérieur de la zone dans laquelle ils sont nés. En outre, la compétition<br />

entre des espèces de mammifères semblables se traduit par des confins territoriaux bien<br />

délimités en empêchant l’établissement de nouvelles populations hors des domaines<br />

vitaux existants.<br />

Le nombre de certaines espèces de mammifères affiche des changements cycliques. Par<br />

exemple, les populations du lièvre d’Amérique, du lemming et de quelques espèces de<br />

campagnols enregistrent des oscillations dramatiques. Ces fluctuations suivent un schéma<br />

cyclique sur un certain nombre d’années—des nombres extrêmement bas ou élevés,<br />

suivis par un effondrement de population dû soit <strong>à</strong> un épuisement de la nourriture<br />

67

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!