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Un ciel à partager - Transport Canada

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Chapitre 2 Prévention des impacts de la faune : l’approche de sécurité du système<br />

collision avec des oiseaux se produisait. Les passagers et l’équipage sont exposés<br />

aussi <strong>à</strong> de plus grands risques car le pilote peut être incapable de poser l’appareil en<br />

toute sécurité.<br />

•Des vitesses de vol plus élevées sont autorisées <strong>à</strong> une altitude inférieure <strong>à</strong> 10 000 pieds<br />

malgré le fait que les groupes motopropulseurs et la cellule soient conçus pour<br />

supporter seulement des impacts d’oiseaux survenant <strong>à</strong> des vitesses inférieures <strong>à</strong> 250 km.<br />

Des dommages plus importants pourraient découler de l’énergie accrue des impacts<br />

d’oiseaux.<br />

Résumé<br />

• Le changement est un aspect essentiel de l’aviation. Le défi que doit relever le système<br />

de sécurité est de déterminer les conséquences éventuelles avant que les changements<br />

ne soient apportés—conséquences qui peuvent toucher tous les intervenants dans<br />

la formule de gestion-sécurité. Le système le plus avancé ne peut empêcher un accident<br />

si des décisions et des actions mal avisées sapent les efforts de gestion du risque.<br />

L’information doit être partagée afin de préserver la solidité des défenses mises en place.<br />

• Les comités de péril aviaire aux paliers local, national et international jouent un rôle<br />

essentiel dans l’échange d’informations, de connaissances et d’expérience. Ces<br />

groupes sont le pivot des efforts de gestion des risques dans l’industrie aéronautique.<br />

• La sécurité du système exige l’échange de données précises et pertinentes sur<br />

l’exploitation des aéronefs, les opérations aéroportuaires et les mouvements et les<br />

impacts d’oiseaux afin de pouvoir améliorer continuellement les stratégies de gestion<br />

du risque.<br />

Conclusion<br />

Les plans les mieux conçus des compagnies aériennes, des pilotes, des exploitants<br />

d’aéroport, des constructeurs de cellules, des investisseurs, des scientifiques et des<br />

stratèges peuvent être facilement mis en échec par quelques oiseaux rebelles. Le risque<br />

est accru lorsque les activités de l’industrie aéronautique ne sont pas bien coordonnées<br />

et ne recherchent pas une gestion efficace des risques d’impact.<br />

L’épisode de Calgary survenu en juin 1993 n’était pas attribuable uniquement <strong>à</strong> la<br />

malchance. Il illustre—avec des conséquences quasi fatales—que les meilleures défenses<br />

peuvent être tenues en échec. Dans d’autres cas, l’issue a été beaucoup plus tragique.

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