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Un ciel à partager - Transport Canada

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Chapitre 13 Solutions—Leçons <strong>à</strong> tirer de l’expérience de l’aviation militaire<br />

changé, la diminution du taux des impacts indique une amélioration des opérations<br />

des Forces armées canadiennes en ce qui concerne les dangers causés par les oiseaux.<br />

États-<strong>Un</strong>is<br />

L’USAF tient une base de données très complète grâce <strong>à</strong> son Bird Aircraft Impact<br />

Hazard (BASH) Team (Équipe sur les rispues de collisions entre oiseaux et aéronefs).<br />

Pendant la période de 13 ans entre 1985 et 1997, un total de 34 830 impacts ont été<br />

signalés—une moyenne de 2 681 impacts par an, avec une variation annuelle de 2 267<br />

<strong>à</strong> 3 066 impacts. Les statistiques pour les services aériens de la U.S. Navy, du Marine<br />

Corps, de l’armée et de la garde côtière ne sont pas collectées ni publiées régulièrement.<br />

Europe<br />

Les forces aériennes d’Europe fournissent des statistiques sur les impacts d’oiseaux <strong>à</strong><br />

l’EURBASE, la base de données militaire européenne sur les impacts d’oiseaux. Ces<br />

statistiques ont été résumées dans un document présenté par M. Arie Dekker de la<br />

Royal Air Force des Pays-Bas au International Bird Strike Committee lors de sa 24 e<br />

réunion en Slovaquie, en septembre 1998. Bien que l’EURBASE soit entrée en service<br />

en 1990, plusieurs forces aériennes ont présenté des données sur des impacts d’oiseaux<br />

qui se sont produits avant cette date. À la fin de 1997, la base de données contenait de<br />

l’information sur 34 564 impacts d’oiseaux de 17 forces aériennes, notamment 1 458—<br />

4 pour cent du total—datant d’avant 1980. Les principales forces aériennes ayant<br />

contribué <strong>à</strong> la base de données sont les suivantes :<br />

• La Royal Air Force (Royaume-<strong>Un</strong>i) (11 394 impacts, 33 %);<br />

•L’armée de l’air d’Allemagne de l’Ouest (9 000 impacts, 26 %);<br />

•L’armée de l’air française (3 498 impacts, 10 %);<br />

• La Royal Air Force (Pays-Bas) (3 413 impacts, 10 %);<br />

•L’armée de l’air israélienne (2 465 impacts, 7 %);<br />

•L’USAF, signalant des incidents dans l’espace aérien européen (2 264 impacts, 7 %).<br />

Les rapports des É.-U ont été présentés pour la période de 1985 <strong>à</strong> 1992; les dernières<br />

statistiques américaines n’ont pas été soumises <strong>à</strong> l’EURBASE.<br />

Coûts associés aux impacts d’oiseaux sur des aéronefs militaires<br />

Les estimations les plus complètes des dommages causés par les impacts d’oiseaux sont<br />

tenues par l’USAF et résumées au tableau 13.2. L’ensemble des coûts s’élevaient <strong>à</strong><br />

502 millions $ (U.S.) pour la période de 14 ans allant de 1985 <strong>à</strong> 1998.<br />

Les données qui précèdent sont dominées par un impact qui a causé l’écrasement, en<br />

1987 au Colorado, d’un bombardier B-1B, dont le remplacement a coûté environ<br />

200 millions $ (U.S.) <strong>à</strong> l’époque. Les données de 1995 sont largement influencées par<br />

l’écrasement d’un AWACS qui a heurté des oies du <strong>Canada</strong> au décollage de la base<br />

aérienne de Elmendorf <strong>à</strong> Anchorage, en Alaska.<br />

La plupart des impacts d’oiseaux n’entraînent pas de dommages <strong>à</strong> l’aéronef. Entre<br />

janvier 1985 et février 1998, plus de 95 pour cent des impacts (33 262 sur 34 856)

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