29.06.2013 Views

Un ciel à partager - Transport Canada

Un ciel à partager - Transport Canada

Un ciel à partager - Transport Canada

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Chapitre 7 Statistiques sur les impacts d’oiseaux et de mammifères<br />

• du nombre des aéronefs en service,<br />

• du nombre des décollages et des atterrissages,<br />

• des aéroports utilisés par ce type d’aéronef.<br />

Par exemple, l’aéronef le plus souvent touché au <strong>Canada</strong> est le Dash-8—un courtcourrier<br />

qui décolle et atterrit plusieurs fois dans la journée dans les aéroports les plus<br />

petits où les programmes de gestion de la faune font défaut.<br />

Ingestions par les moteurs<br />

Ce qui inquiète le plus dans la collision d’un avion de ligne avec des oiseaux est l’étendue<br />

des dommages causés et la perte de puissance qui peut résulter de l’ingestion par les<br />

moteurs. Malheureusement, les constructeurs de moteurs n’ont pas accès <strong>à</strong> toutes les<br />

données relatives aux événements causant des dommages—ce qui freine leur capacité<br />

de fabriquer des moteurs offrant une plus grande résistance. Après examen de près de<br />

6 000 événements d’ingestion d’oiseaux impliquant des turboréacteurs CF6 et CFM<br />

<strong>à</strong> taux de dilution élevée, Tom Alge, de GE Aircraft Engines, a recommandé que<br />

toutes les ingestions d’oiseaux entraînant des dommages aux réacteurs soient signalées<br />

aux constructeurs de moteurs. Les ingestions sans conséquences—révélées durant la<br />

maintenance normale—ne sont pas non plus signalées uniformément. Alge a établi<br />

que sur 6 000 ingestions :<br />

• 40 pour cent sont survenues au décollage,<br />

• 10 pour cent dans la montée initiale,<br />

•2 pour cent en phase de croisière,<br />

• 13 pour cent <strong>à</strong> l’approche finale,<br />

• 35 pour cent <strong>à</strong> l’atterrissage.<br />

Bien que la fréquence des ingestions soit semblable au décollage et <strong>à</strong> l’atterrissage, les<br />

ingestions au départ ont causé des dommages deux fois plus importants que ceux qui<br />

ont été subis <strong>à</strong> l’arrivée.<br />

<strong>Un</strong>e étude de la FAA réalisée en 1995 par Banilower et Goodall a examiné les ingestions<br />

d’oiseaux touchant des turboréacteurs modernes <strong>à</strong> taux de dilution élevée utilisés sur les<br />

avions A300, A310, A320, B747, B757, B767, DC-10 et MD-11. Entre 1989 et 1991,<br />

on a dénombré 644 événements d’ingestion au cours de 3 163 020 mouvements par<br />

1 556 aéronefs—traduisant <strong>à</strong> l’échelle mondiale un taux d’ingestion de 2,04 événements<br />

par 10 000 mouvements d’aéronefs. Le taux d’ingestion aux États-<strong>Un</strong>is était de 0,70 par<br />

10 000 mouvements, par rapport <strong>à</strong> 2,52 ingestions par 10 000 mouvements dans le reste<br />

du monde. Durant ces trois ans, on a signalé 31 ingestions par des moteurs multiples—<br />

soit un taux de 9,8 pour cent par million de mouvements. L’étude de la FAA a indiqué<br />

que 47 pour cent des moteurs qui ont absorbé des oiseaux ont subi des dommages;<br />

dans la moitié de ces cas, les dommages ont été considérables.<br />

141

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!