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Un ciel à partager - Transport Canada

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Chapitre 9 Solutions—Fournisseurs de services de la circulation aérienne<br />

Les contrôleurs tour sont souvent les premiers <strong>à</strong> détecter les mouvements de la faune<br />

et, <strong>à</strong> l’aide de lunettes, sont en mesure d’estimer le type et la taille des oiseaux en vol, leur<br />

emplacement et la direction apparente du vol. Ils confirment également les observations<br />

du personnel côté piste et reçoivent les rapports des pilotes. Dans chaque cas, ces<br />

contrôleurs respectent les protocoles établis afin que le personnel de gestion de la faune<br />

soit informé et que les activités de gestion de la faune appropriées soient coordonnées<br />

et menées <strong>à</strong> bien en toute sécurité. De la hauteur des tours de contrôle, leur but est de<br />

faire en sorte que rien ne se passe—l’évitement des impacts de la faune.<br />

La collision multiple de 1993 impliquant un B-737 <strong>à</strong> Calgary—déj<strong>à</strong> citée au Chapitre 2—<br />

illustre le rôle important des contrôleurs tour.<br />

Les contrôleurs et le gestionnaire de service de l’aéroport de Calgary réussissent <strong>à</strong><br />

l’aube <strong>à</strong> disperser une volée de goélands avant l’événement qui a touché le B-737.<br />

À 5 h 37, le gestionnaire de service détecte une volée dense de 200 <strong>à</strong> 300 goélands<br />

sur la voie de circulation ‘F’—située au nord de l’embranchement de la piste 28.<br />

Après des tentatives répétées—<strong>à</strong> l’aide de dispositifs pyrotechniques et d’avertisseurs<br />

sonores placés sur le camion de gestion de la faune—le gestionnaire de service<br />

réussit enfin <strong>à</strong> disperser les oiseaux; les contrôleurs de la circulation aérienne sont<br />

informés que les oiseaux se sont déplacés vers le nord, l’est et le sud-est.<br />

L’enregistrement ATIS de 6 h préparé par les contrôleurs avertit les pilotes de<br />

l’activité aviaire <strong>à</strong> l’aéroport. À 6 h 25, on observe une grande volée de goélands<br />

se dirigeant vers le nord; 11 minutes plus tard, le gestionnaire de service constate<br />

que les goélands sont revenus sur la voie de circulation ‘F’, en se regroupant <strong>à</strong><br />

proximité. Pendant tout ce temps, le gestionnaire de service de l’aéroport et les<br />

contrôleurs tour sont demeurés en contact radio afin de coordonner les tactiques<br />

de gestion de la faune autour des aéronefs en phase d’atterrissage et de départ.<br />

<strong>Un</strong> certain nombre de faits sans aucun rapport les uns avec les autres amènent les<br />

contrôleurs <strong>à</strong> présumer que le risque d’impact d’oiseaux a diminué. À 6 h 26, un<br />

B-727 de Federal Express atterrit en dégageant l’extrémité de la piste 28, suivi <strong>à</strong><br />

6 h 37 par un MD-80 d’American Airlines; l’aéronef marque un arrêt et fait un<br />

tour de 180 degrés pour revenir en arrière sur la piste 34 et s’engager dans l’aire<br />

de stationnement. L’équipage ne signale pas l’activité aviaire aux contrôleurs et le<br />

gestionnaire de service ne signale aucune autre activité aviaire. En conséquence,<br />

au moment de mettre <strong>à</strong> jour l’enregistrement d’ATIS <strong>à</strong> 7 h – enregistrement que<br />

l’équipage du B-737 de Canadien International captera quelques minutes plus<br />

tard—le contrôleur omet d’inclure un avis de péril aviaire.<br />

Le manque d’information a gêné la capacité du contrôleur <strong>à</strong> prévenir l’impact<br />

d’oiseaux. Les seuls aéronefs qui, ce matin-l<strong>à</strong>, avaient emprunté la piste 28 avaient<br />

été le B-727 de Federal Express et le MD-80 d’American Airlines; on n’a jamais<br />

pu déterminer si leurs équipages avaient détecté ou non les oiseaux. S’ils les ont<br />

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