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Un ciel à partager - Transport Canada

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Chapitre 7 Statistiques sur les impacts d’oiseaux et de mammifères<br />

Il devient plus important d’identifier précisément les espèces en cause compte tenu des<br />

questions de responsabilité et d’exercice d’une diligence raisonnable et également pour<br />

se doter des outils et des techniques permettant de contrôler les espèces impliquées<br />

dans les collisions.<br />

Identification des oiseaux vivants<br />

L’identification des oiseaux vivants est relativement simple mais elle requiert de l’habileté<br />

et de la pratique. Le personnel de l’aéroport et des ATS se doivent de connaître les<br />

gros oiseaux et les espèces grégaires qui fréquentent le terrain de l’aéroport et posent des<br />

menaces éventuelles. Des lunettes et des guides aviaires modernes sont exigés; <strong>Transport</strong>s<br />

<strong>Canada</strong> distribue également des affiches qui illustrent les principales espèces présentes<br />

dans les aéroports canadiens. Les études biologiques détaillées qui sont nécessaires en<br />

vue de l’élaboration de programmes de gestion de la faune efficaces dans les aéroports<br />

exigent cependant une expertise et des connaissances ornithologiques spécialisées.<br />

Identification de restes d’oiseaux<br />

Après un impact, il reste souvent très peu d’éléments qui permettent d’identifier<br />

l’oiseau; les restes peuvent aller d’une carcasse relativement intacte <strong>à</strong> quelques taches<br />

de sang retracées dans un moteur. Les enquêteurs font appel <strong>à</strong> un ensemble varié de<br />

techniques d’identification décrites ci-dessous pour déterminer l’occurrence d’une<br />

collusion et, si tel est le cas, identifier l’espèce en cause.<br />

Comparaison avec des spécimens de musée<br />

Des ornithologues chevronnés pratiquent un examen oculaire des plumes afin de<br />

déterminer l’espèce ou le groupe impliqué; les constatations peuvent être vérifiées par<br />

comparaison avec les spécimens d’une collection de musée. On estime qu’il est possible<br />

par cette technique d’identifier 75 pour cent des oiseaux entrés en collision avec un<br />

aéronef.<br />

Examen microscopique des plumes<br />

Les échantillons des plumes qui ne peuvent être identifiés <strong>à</strong> l’œil nu sont examinés au<br />

microscope où la structure fine de la plume—ses barbes et barbules—se révèle.<br />

Développée par les chercheurs R. C. Laybourne et C. J. Dove au Département de<br />

zoologie des vertébrés de la Smithsonian Institution <strong>à</strong> Washington, D.C., cette technique<br />

peut être utilisée pour identifier la famille ou le genre de l’oiseau en cause mais elle ne<br />

permet pas l’identification de l’espèce.<br />

Électrophorèse de la kératine<br />

L’électrophorèse est une technique d’analyse de la structure biochimique des plumes<br />

permettant d’identifier les espèces d’oiseaux. Les plumes sont composées de kératine,<br />

substance protéique analogue aux poils et aux ongles des humains; les protéines de<br />

kératine fournissent une empreinte digitale qui correspond aux caractères d’une espèce

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