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Un ciel à partager - Transport Canada

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Chapitre 13 Solutions—Leçons <strong>à</strong> tirer de l’expérience de l’aviation militaire<br />

sont survenus pendant des types de vols qui sont exclusivement du domaine des<br />

aéronefs militaires.<br />

Sur ces mêmes 148 accidents causés par des oiseaux, 58 (39 pour cent) ont eu lieu sur<br />

des terrains d’aviation ou <strong>à</strong> proximité pendant le décollage, la montée, l’approche, des<br />

posés-décollés, des remises de gaz et des vols de démonstration—la plupart se sont<br />

produits pendant le décollage et la montée. Les deux accidents connus impliquant un<br />

quadrimoteur européen entre 1950 et 1995 sont survenus pendant et immédiatement<br />

après le décollage. Deux accidents ultérieurs de quadrimoteurs européens concernaient<br />

un E-3 AWACS de l’OTAN au décollage et un Hercules C-130 de l’armée de l’air<br />

belge en courte finale.<br />

Altitudes et vitesses<br />

Pour ce qui est des accidents causés par des oiseaux <strong>à</strong> des altitudes connues, 103 (72 pour<br />

cent) des 143 se sont produits <strong>à</strong> 500 pieds AGL ou moins; 27 autres (19 pour cent)<br />

ont eu lieu entre 501 et 1000 pieds. De ces 130 impacts <strong>à</strong> basse altitude, 50 ont eu lieu<br />

près des aérodromes et 72 pendant des vols de croisière <strong>à</strong> basse altitude ou <strong>à</strong> distance<br />

de tir. Les altitudes les plus élevées auxquelles les impacts ont entraîné la perte de<br />

l’aéronef se situaient entre 2500 et 3500 pieds. Huit impacts se sont produits <strong>à</strong> cette<br />

altitude. Les vitesses au moment du heurt des oiseaux qui ont causé la perte de<br />

l’aéronef allaient de 0 kts pour un Mi-8 en vol stationnaire <strong>à</strong> 595 kts. Sept de ces<br />

impacts ont eu lieu entre 500 et 595 kts. Presque tous les accidents <strong>à</strong> grande vitesse—<br />

au-dessus de 400 nœuds—se sont produits pendant des vols de croisière ou <strong>à</strong> distance<br />

de tir et essentiellement <strong>à</strong> basse altitude.<br />

Parties touchées des aéronefs<br />

Les moteurs sont généralement les parties les plus fréquemment touchées. Sur les 144<br />

accidents graves dans lesquels la partie touchée a été indiquée, 102 impliquaient les<br />

moteurs et 24 les pare-brise et la voilure; dans 11 autres, ce sont les moteurs et les<br />

pare-brise qui ont été touchés. Dans seulement sept accidents graves, les parties touchées<br />

n’étaient pas les moteurs ou le pare-brise.<br />

Types d’oiseaux<br />

La figure 13.1 résume les types d’oiseaux qui ont causé des accidents graves d’aéronefs<br />

militaires en Europe entre 1950 et 1995. Les espèces d’oiseaux étaient inconnues dans<br />

66 cas. Dans quatre autres cas, les accidents ont fait suite <strong>à</strong> des tentatives d’éviter des<br />

oiseaux plutôt qu’<strong>à</strong> un véritable impact. Les oiseaux responsables dans 98 des impacts<br />

étaient :<br />

• des mouettes (35),<br />

• des buses et des faucons (11),<br />

• des canards (8),<br />

• des pigeons (8),<br />

• des corvidés (6).<br />

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