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Un ciel à partager - Transport Canada

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210<br />

Chapitre 11 Solutions—Exploitants aériens<br />

Établissement du plan de vol général<br />

par l’exploitant aérien et principes d’exploitation<br />

Tous les vols doivent être planifiés et exécutés selon des techniques et des principes<br />

reconnus de réduction des risques d’impacts de la faune :<br />

1. Planifier le vol de manière <strong>à</strong> circuler <strong>à</strong> l’altitude la plus haute possible; la probabilité<br />

des impacts d’oiseaux diminue considérablement au-dessus de 3 000 pieds AGL<br />

et les situations d’urgence sont plus difficiles <strong>à</strong> gérer <strong>à</strong> basse altitude.<br />

2. La meilleure façon de réduire la probabilité d’impact d’oiseaux est de maximiser,<br />

au départ, la vitesse de la montée. Les avions <strong>à</strong> réaction devraient utiliser le profil<br />

vertical d’abattement du bruit ‘A’ (VNAP ‘A’), de l’OACI. En voici les avantages :<br />

• basse vitesse de l’aéronef (V2+10) qui réduit la force de choc;<br />

• vitesse ascensionnelle rapide pour atteindre une altitude de plus de 3 000 pi AGL<br />

aussi rapidement que possible;<br />

• la montée s’effectue aussi près que possible des limites de l’aéroport où le péril<br />

aviaire est contrôlé.<br />

3. La réduction de la vitesse limite également la gravité de l’impact d’oiseaux—la force<br />

d’impact augmente selon l’indice carré de la vitesse (v. Chapitre 12, Tableau 12.1).<br />

4. Soyez extrêmement prudent si vous accélérez <strong>à</strong> plus de 250 kts en dessous de 10 000<br />

pieds ASL. Au <strong>Canada</strong> et dans certains autres pays, les aéronefs peuvent accélérer<br />

<strong>à</strong> plus de 250 kts au-dessus de 3 000 pieds AGL. Cela augmente la probabilité<br />

d’une collision avec des oiseaux, étant donné que le taux de montée est réduit<br />

pendant l’accélération, ce qui augmente le temps passé <strong>à</strong> des altitudes où les<br />

oiseaux risquent davantage d’être présents. La gravité possible d’une collision<br />

augmente également, étant donné l’accroissement de la force d’impact. Les<br />

impacts d’oiseaux au-dessus de 3 000 AGL sont plus rares, mais la majorité d’entre<br />

eux se produisent avec de gros oiseaux qui causent des dommages plus fréquents<br />

et plus graves.<br />

5. Utiliser des projecteurs d’atterrissage en tout temps <strong>à</strong> une altitude inférieure <strong>à</strong><br />

10 000 pi AGL.<br />

6. Éviter les routes suivantes :<br />

•Au-dessus de régions connues pour attirer les oiseaux, comme les refuges, les<br />

décharges et les usines d’emballage de poisson;<br />

• Le long des rivières ou des littoraux des lacs et océans, particulièrement <strong>à</strong> basse<br />

altitude. Les oiseaux, aussi bien que les pilotes, se guident sur ces aides pour<br />

naviguer;<br />

• Les eaux intérieures et les estuaires peu profonds <strong>à</strong> une altitude minimale peuvent<br />

abriter de grands nombres de goélands, d'échassiers et d'oiseaux aquatiques qui<br />

s'envolent régulièrement au lever et au coucher du soleil tout au long de l’année.<br />

•À une altitude minimale au-dessus des îles, des promontoires et des falaises. Ces<br />

zones sont fréquemment utilisées comme aires de nidification par des colonies<br />

d’oiseaux<br />

7. Dans le cas des giravions, les techniques d’exploitation suivantes peuvent contribuer<br />

<strong>à</strong> réduire la probabilité et la gravité de collisions avec des oiseaux et des mammifères :

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