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Un ciel à partager - Transport Canada

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Chapitre 10 Solutions—Pilotes<br />

•Au décollage, les aéronefs commerciaux et d’affaires sont souvent régis par des<br />

procédures de départ publiées et des exigences concernant le bruit et le trafic<br />

qui limitent la capacité d’adopter d’autres trajectoires de vol pour éviter les<br />

zones où se trouvent des oiseaux.<br />

•À l’approche et <strong>à</strong> l’atterrissage, les contraintes sont les mêmes que pour le décollage<br />

et la montée. Les profils des vols sont régis par des procédures d’approche publiées.<br />

Dans les grands aéroports, le séquencement de forts volumes de trafic limite<br />

encore plus la flexibilité des trajectoires de vol.<br />

• Les statistiques sur les accidents d’aéronefs montrent qu’un grand nombre<br />

d’accidents d’aéronefs commerciaux et d’affaires se produisent pendant des<br />

décollages interrompus. La décision d’interrompre le décollage fait intervenir<br />

une question critique de temps; le succès de la manœuvre dépend d’une coordination<br />

précise de l’équipage. Des impacts multiples <strong>à</strong> plus d’un moteur<br />

risquent de se produire dans les décollages interrompus.<br />

•<strong>Un</strong> certain nombre de collisions avec des oiseaux ont causé des dommages <strong>à</strong><br />

plus d’un moteur ou au système de l’aéronef, notamment :<br />

• B737 - Calgary 1993,<br />

• B747 – Montréal 1998,<br />

• B727 – Houston 1998.<br />

• Compte tenu du nombre croissant des aéronefs—en particulier des bimoteurs—<br />

et de l’augmentation des populations d’oiseaux, il existe de fortes possibilités de<br />

graves dommages causés par une collision en vol avec une envolée d’oiseaux<br />

aquatiques.<br />

2. Les techniques suivantes peuvent contribuer <strong>à</strong> réduire la probabilité et la gravité des<br />

collisions d’oiseaux et de mammifère avec les aéronefs commerciaux et d’affaires :<br />

•Avant d’allumer le moteur, examinez les procédures d’urgence correspondant <strong>à</strong><br />

votre type d’aéronef et son utilisation. Soyez particulièrement attentif aux<br />

procédures sur les décollages interrompus et les pannes moteurs.<br />

• La meilleure façon de réduire la probabilité d’un impact d’oiseaux est d’augmenter<br />

au maximum le taux de montée au départ. Les jets doivent utiliser le profil<br />

d’abattement de bruit vertical ‘A’ (VNAP ‘A’) de l’OACI . Les avantages sont<br />

les suivants :<br />

• basse vitesse (V2+10), ce qui réduit la force d’impact;<br />

• taux rapide de montée pour dépasser les 3000 pieds AGL aussi rapidement que<br />

possible;<br />

• montée aussi près de l’aéroport que possible où l’activité des oiseaux est gérée.<br />

• La façon la plus efficace de réduire la gravité d’un impact d’oiseaux est de<br />

réduire la vitesse. La force d’impact des oiseaux augmente au carré de la vélocité;<br />

le fait de doubler la vitesse augmente la force d’impact d’un facteur de quatre.<br />

•Soyez extrêmement prudent si vous accélérez <strong>à</strong> plus de 250 kts en dessous de<br />

10 000 pieds ASL. Au <strong>Canada</strong> et dans certains autres pays, les aéronefs peuvent<br />

accélérer <strong>à</strong> plus de 250 kts au-dessus de 3 000 pieds AGL. Cela augmente la<br />

probabilité d’une collision avec des oiseaux, étant donné que le taux de montée<br />

est réduit pendant l’accélération, ce qui augmente le temps passé <strong>à</strong> des altitudes<br />

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