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Un ciel à partager - Transport Canada

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Chapitre 7 Statistiques sur les impacts d’oiseaux et de mammifères<br />

dommageables—17 pour cent comparativement <strong>à</strong> 11 pour cent du nombre total des<br />

impacts. Les pigeons et les colombes représentent 11 pour cent des impacts aux<br />

États-<strong>Un</strong>is—seulement 6,4 pour cent de ceux qui causent des dommages. D’autres<br />

passereaux représentent 11 pour cent des impacts globaux mais moins de un pour cent<br />

de ceux qui causent des dommages (tableaux 7.5 et 7.6).<br />

Coûts relatifs selon l’espèce<br />

La base de données de la FAA renseigne sur le nombre d’heures d’immobilisation de<br />

l’aéronef et les coûts signalés des incidents d’impact. Le tableau 7.6 illustre de quelle<br />

manière l’influence par ailleurs forte des impacts de mouettes a tendance <strong>à</strong> chuter :<br />

• les oiseaux aquatiques sont impliqués dans 41,3 pour cent du temps d’immobilisation<br />

total et représentent 56 pour cent des coûts afférents aux dommages subis,<br />

• oiseaux de proie : 26,2 pour cent du temps d’immobilisation et 14, 5 pour cent des<br />

coûts,<br />

• mouettes : 21 et 19 pour cent respectivement,<br />

• pigeons et colombes : six et 6,4 pour cent.<br />

Espèces dangereuses<br />

Pour identifier les espèces d’oiseaux les plus dangereux, il faut tenir compte de certains<br />

facteurs, notamment :<br />

• le nombre d’oiseaux présents;<br />

• le poids et la densité des oiseaux;<br />

• le comportement de vol;<br />

• le comportement des oiseaux <strong>à</strong> l’aéroport et <strong>à</strong> proximité;<br />

• leur réaction face <strong>à</strong> l’aéronef.<br />

Peu d’études ont été réalisées sur le comportement des oiseaux <strong>à</strong> l’approche d’un<br />

aéronef. En fonction de l’expérience canadienne et américaine, il est clair que les<br />

oiseaux aquatiques, les mouettes, les oiseaux de proie, les pigeons et les colombes sont<br />

les espèces les plus dangereuses sur notre continent. Cela ne veut pas dire que d’autres<br />

espèces ou groupes ne sont pas plus importants dans tel ou tel autre aéroport.<br />

L’examen de la base de données mondiale de l’OACI montre des tendances analogues.<br />

Par exemple, entre 1994 et 1996, on a établi que 743 impacts d’oiseaux ont causé<br />

d’importants dommages. L’espèce ou le groupe était connu dans 419 de ces cas—les<br />

mouettes constituant la première cause de dommages graves dans 32 pour cent des<br />

incidents, suivies des oiseaux de proie—y compris les hiboux—21 pour cent, et des<br />

oiseaux aquatiques dans 20 pour cent des cas.

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