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Un ciel à partager - Transport Canada

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Chapitre 11 Solutions—Exploitants aériens<br />

5. La taille de l’aéronef et du pare-brise et l’emplacement du poste de pilotage limitent<br />

la visibilité et la capacité de voir les oiseaux et les mammifères.<br />

6. Les demandes de pistes de rechange pour éviter les concentrations d’oiseaux dans<br />

les grands aéroports sont sources de retards importants.<br />

7. Les aéronefs commerciaux et d’affaires qui utilisent des aéroports achalandés sont<br />

soumis <strong>à</strong> des horaires très serrés; la rigidité des heures d’arrivée et de départ limite<br />

la capacité d’éviter la faune.<br />

8. Au décollage, les aéronefs commerciaux et d’affaires sont souvent régis par des<br />

procédures de départ publiées et des exigences concernant le bruit et le trafic qui<br />

limitent la capacité <strong>à</strong> adopter d’autres trajectoires de vol pour éviter les zones où<br />

se trouvent des oiseaux.<br />

9. À l’approche et <strong>à</strong> l’atterrissage, les contraintes sont les mêmes que pour le décollage<br />

et la montée. Les profils des vols sont régis par des procédures d’approche publiées.<br />

Dans les grands aéroports, le séquencement de forts volumes de trafic limite<br />

encore plus la flexibilité des trajectoires de vol..<br />

10. Les statistiques sur les accidents d’aéronefs montrent qu’un grand nombre d’accidents<br />

d’aéronefs commerciaux et d’affaires se produisent pendant des décollages<br />

interrompus. La décision d’interrompre le décollage fait intervenir une question<br />

critique de temps; le succès de la manœuvre dépend d’une coordination précise<br />

de l’équipage. Des impacts multiples <strong>à</strong> plus d’un moteur risquent de se produire<br />

dans les décollages interrompus.<br />

11. <strong>Un</strong> certain nombre d’incidents liés aux impacts d’oiseaux ont causé des dommages<br />

<strong>à</strong> plus d’un moteur ou système de bord, notamment :<br />

• B737 - Calgary 1993,<br />

• B747 – Montréal 1998,<br />

• B727 – Houston 1998.<br />

Compte tenu du nombre croissant des aéronefs—en particulier des bimoteurs—<br />

et l’augmentation des populations d’oiseaux, il existe de fortes possibilités de graves<br />

dommages causés par une collision en vol avec une envolée d’oiseaux aquatiques<br />

12. Les opérations des giravions sont particulièrement difficiles car :<br />

• La majorité des hélicoptères sont utilisés <strong>à</strong> très basse altitude, normalement en<br />

dessous de 500 pieds AGL.<br />

• Le pilote se concentre sur la marge de franchissement du relief tout en effectuant<br />

ses tâches; il n’a donc que très peu de temps, voire pas du tout, pour surveiller les<br />

oiseaux.<br />

• Même pendant la phase de croisière, la plupart des hélicoptères restent près du sol.<br />

• Les vitesses des hélicoptères sont généralement inférieures <strong>à</strong> celles des aéronefs<br />

<strong>à</strong> voilure fixe, mais les normes de certification concernant les impacts<br />

d’oiseaux—même pour les hélicoptères de catégorie transport—ne sont pas<br />

rigoureuses (voir Chapitre 5).<br />

• Les hélicoptères perturbent davantage les colonies d’oiseaux que les avions <strong>à</strong> voilure<br />

fixe; par conséquent, le risque de collision augmente lorsque les oiseaux s’envolent.<br />

•Il existe un risque important de bris du pare-brise et de graves blessures et<br />

d’incapacité.<br />

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