Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 23 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

N. 175 alphonse des vignoles an leibniz, 8. April 1704 247
de quelques MSS. dont je vous ai autrefois parlé, je veux dire de deux Chroniques des
Archevêques de Magdebourg, dont l’une est en parchemin, et l’autre en papier. Je les
ai vûës autrefois à Stendal dans la Bibliothéque de M r d’Alvensleben, Et par quelques
passages que j’en copiai, je soupçonne que ces MSS. sont les mêmes qui ont été autrefois
entre les mains de Meibomius l’Oncle, et que le Neveu dit s’être perdus. Quoi qu’il en 5
soit, je ne doute pas qu’on ne pût tirer quelques secours de ces MSS. pour la correction de
certains endroits qui tres-apparemment sont corrumpus dans l’Edition de Meibomius; Et
on n’en pourroit faire la confrontation plus à-propos qu’à present qu’on veut donner au
public l’Histoire de M. Sagittarius. Sans cette raison, il y a six ou sept ans que je voulus
prendre cette peine, et j’allai tout exprés à Stendal parce que M. Praetorius Garde de 10
la Bibliotheque de M r d’Alvensleben, n’avoit pas la permission de prêter les livres hors
de la ville, à ce qu’il me dit. Mais j’appris que peu auparavant, un des M s Alvensleben
avoit emporté chez lui ces deux MSS. avec quelques autres livres. J’apris ensuite que
M. d’Alvensleben étant mort, Madame sa veûve étoit allée demeurer à Hundsburg chez
M. Jean Frideric d’Alvensleben; Et qu’ aparemment on y avoit aussi emporté ces livres. 15
Voilà tout ce que j’en sai.
Comme il me semble vous avoir ouï dire, Monsieur, que vous avez des habitudes avec
ces Messieurs d’Alvensleben, et que vous esperiez qu’on pourroit avoir sans beaucoup de
peine, la communication de ces MSS. je me suis déterminé à vous prier par cette lettre,
d’employer vos soins pour cela. Si vous pouviez faire cette affaire avant vôtre départ, et 20
aporter vous mêmes ces MSS. l’occasion seroit la plus belle du monde, tant pour la sûreté
1 parlé: vgl. I, 18 N. 430. 1 deux Chroniques: Nach Leibniz’ Aufzeichnung a. a. O. hatte Des
Vignoles vielmehr von zwei Handschriften berichtet, deren eine das C h r o n i c o n Montis Sereni
(heute Halle, Universitäts-und Landesbibl. Th.-S.-G.-V. 3147), die andere die G e s t a archiepiscoporum
Magdeburgensium (heute verschollen) enthalten hätte. Dabei hätte es sich um die (Pergament-)handschriften
aus dem Besitz M. Frehers gehandelt, die dieser H. Meibom d. Ält. um 1600 zur
Abschrift überlassen hätte. Von diesen, nicht etwa von zwei verschiedenen Manuskripten der G e s t a ,
berichtet auch H. Meibom d. J. in den Erläuterungen zu seiner G e s t a - Ausgabe (s. o.), S. 371 f. Es
ist also fraglich, ob Des Vignoles tatsächlich zwei verschiedene G e s t a - Manuskripte gesehen hat.
5 l’Oncle . . . le Neveu: vielmehr Großvater und Enkel, wohl aus einem Missverständnis der Bezeichnung
H. Meiboms d. J. als nepos‘‘ zu erklären. 5 s’être perdus: Zu den oben zitierten Erläuterungen
”
erklärt Meibom d. J. lediglich, nichts über das fernere Schicksal der Handschriften Frehers zu wissen.
11 Mr d’Alvensleben: Die Alvenslebensche Bibliothek ging auf eine testamentarische Stiftung von 1534
zurück. Hier ist aber wohl der Vater der im Folgenden erwähnten Brüder, Gebhard von Alvensleben,
gemeint. 12 un des Ms Alvensleben: Carl August von Alvensleben, auf den Leibniz sich in I, 18 N. 430
explizit bezieht. 14 Madame sa veûve: Ehrengard Maria von der Schulenburg.
20. 7. 2012