Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 23 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

N. 281 johann friedrich von alvensleben an leibniz, 29. Mai 1704 391
281. JOHANN FRIEDRICH VON ALVENSLEBEN AN LEIBNIZ
Magdeburg, 29. Mai 1704. [182. 378.]
Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 10 Bl. 59–60. 1 Bog. 4 o . 4 S. Siegelrest. Auf Bl. 59 r o
oben links Vermerk von Leibniz’ Hand: ” resp‘‘.
Je recois l’honneur de la vôtre du 23 de ce mois icy à Magdebourg, où je ne fais 5
que d’arriver dans l’intention de commencer en ce lieu l’usage des eaux minerales, et de
l’achever sur ma terre de Neugattersleben à 4 lieües d’icy.
Si je sçavois le jour precis que je pourrois avoir l’avantage de vous voir, Monsieur,
chez moy à Hundisbourg, je ne manquerois pas de retourner sur mes pas, et de differer
jusqu’apres cette satisfaction l’espece de cure que je vais prendre pour ma santé. Ce- 10
pendant dans l’incertitude où j’en suis, je m’arreteray icy jusqu’au commencement de la
semaine qui vient[,] si peut etre je pourrois du moins profiter en quelque façon de vôtre
voyage à Berlin.
De Chroniques vieilles manuscrites des Archeveques de Magdebourg il n’y a presentement
en ma puissance que celle que j’ay laissée au Commissaire Fiedler à Wolfenbüttel 15
pour vous la faire tenir, laquelle est de quelques feuilles de parchemin au commencement,
et le reste de papier commun. Je ne suis pas le maître à l’heure qu’il est de ce qui se
trouve encore de livres dans la Bibliotheque de ma famille à Stendal, pour laquelle nous
sommes en procés avec le Ministere et le Magistrat de la dite ville, qui par une pretension
tres mal fondée osent s’attribuer quelque jus retentionis et empecher la translation que 20
de commun consentement de toute ma famille j’ay commencé de faire de la Bibliotheque
pour l’incorporer à la mienne à Hundisbourg. Quoyque ces Messieurs n’ont pour eux rien
au monde qui puisse appuyer leur intention, à la reserve de la deposition qui s’est faite de
la bibliotheque dans une maison en l’enceinte de leurs murailles; j’ay toujours le chagrin
que le principal d’entre eux sous leur nom commun et sous pretexte d’un droit qui n’a 25
de fondement que la nouvelle morale du pietisme m’engage et mes cousins à une longue
chicane pour un bien que nous sommes persuadé nous appartenir incontestablement.
Quelque apparence qu’il y puisse avoir à la composition des troubles en Hongrie[,]
la France y a toujours gagné que l’Empereur est obligé d’y entretenir une armée dont
Zu N. 281: K antwortet auf einen nicht gefundenen Leibnizbrief vom 23. Mai und wird beantwortet
durch einen ebensolchen, vgl. N. 378. 15 celle . . . laissée: vgl. N. 169.
20. 7. 2012