Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 23 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

N. 28 johann friedrich pfeffinger an leibniz, 17. Januar 1704 39
Marienbec, ou Steinbec. Mais il est question, si Marcellin est un ecrit supposé, et que la
sudit[e] piece est fausse aussy, qu’en croire de S t Suibert, et de la veritable fondation de
l’Eveché de Verden?
Quoiqu’il soit vray, que les armes parlantes montrent les plus anciennes familles,
telles que nous avons encore en ce pays cy et dans le voisin[a]ge, e. g. les B e h r s , 5
les B o t m a r s , les I l t e n , les M o n i c k h u s e n , les V o s s etc.[,] neantmoins
j’en trouve beaucoup, qui ne sont pas moins enciennes, e. g. les G r o t s , M e d i n g s ,
W i t t o r f s etc. qui portent des armes adoptées. Et je crois, qu’il sera difficile de deterrer
le tems, qu’on a commencé à prendre des armes à plaisir.
Le Ministre de la Cour marquée est amphibie, et foemininum Kiloniense; une cer- 10
taine dame de Berkentin à la Cour de Kiel, participe beaucoup de la grace de la duchesse
doüariere, quae est D o m i n a Mater Serenissimi Administratoris; M r Wedderkop entre
beaucoup dans les sentiments de Mad. Berkentin, peut etre en est elle soufflée; M r de
Banier y a aussy un grand poid. La Chancellerie depand de M r le President de Ranzaw,
Cavallier de probité, et grand amy de M r d’Eyben. 15
Je crains beaucoup la prise de Passau; et alors la Boheme pourroit etre obligée
d’invoquer bientot S. Antoine.
L’Empereur fairoit beaucoup mieux de s’accommoder avec les mecontants d’Hongrie,
que d’exposer ce Royaume à sa derniere ruine, par un Zele trop violent, et poussé
mal à propos. 20
La Ville de Norimberg sera peu mise à couvert de l’insulte de ses ennemis, si nos
gens ne l’assistent. Je perd tout mon Latin, dans la contemplation des conjonctures d’à
present. M r de Botmer, l’Envoyé de S. A. Monsg r le duc de Zell, à la Haye, m’ecrit du
8 me que le Roy Charles, en etoit parti le 3 me pour l’Angleterre, avec un fort bon vent. Je
ne sçay, je n’ay pas trop bonne opinion de ce voyage; Dieu le seconde. 25
1 Marcellin: Gemeint ist die V i t a divi Swiberti (so der Erstdruck Köln 1508), die sich als Werk
eines Marcellinus presbyter, eines vorgeblichen ” confrater‘‘ des Suidbert, ausgibt, tatsächlich aber dem
14. oder frühen 15. Jahrhundert angehören dürfte. Vgl. dazu W. Diekamp, Die Fälschung der vita Sancti
Suidberti, in: Historisches Jahrbuch, 2, 1881, S. 272–287. Leibniz druckte den Text nach der Ausgabe
von 1628 in den Scriptores, T. 2, 1710, S. 222–242. 10 Le Ministre: G. H. von Schlitz gen. von Görtz?
11 dame de Berkentin: vermutlich Ida Hedwig, Ehefrau des Geheimen Rats und Amtmanns zu Gottorp
Christian August von Ber(c)kenthin. 11 la duchesse: Friderika Amalia. 16 la prise: Passau hatte
bereits am 9. Januar kapituliert; vgl. Ratzenhofer, Feldzug 1704 , 1879, S. 316–318. 17 S. Antoine:
Antonius von Padua als Schutzpatron im Kriege. 24 Charles: Erzherzog Karl.
20. 7. 2012