Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 23 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

N. 208 pierre de falaiseau an leibniz, 11./22. April 1704 293
On me fera plaisir si on veut bien y ajouter les autres editions qu[’]i[l] croira rares. J’en
ay deja recueillis plus de trois milles, des quelles il y en a plus du tiers imprimées en
Allemagne. Je ne scay s’il est à propos qu’on sache que c’est un Francois qui demande
ces eclaircissements, il se trouvera peut étre quelqu’un qui par chagrin ne voudroit pas
luy rendre ce service. Je m’en remets à votre prudence, et vous prie de m’excuser de la 5
liberté que je prens de vous addresser ce paquet avant que d’avoir recu de vos nouvelles,
l’occasion qui se presente de vous le faire tenir et vos manieres obligeantes m’ont fait
croire que vous ne le trouveriez pas mauvais. J’attens tout de votre generosité et de votre
amour pour les sciences. Je suis 〈...〉
208. PIERRE DE FALAISEAU AN LEIBNIZ 10
London, 11./22. April 1704. [92.]
Überlieferung: K Abfertigung: Hannover Niedersächsisches Hauptstaatsarchiv Hann. 93
S. Ohne Anrede.
Nr. 485 Bl. 20–21. 1 Bog. 4 o . 3 1
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Que direz vous de moy, Monsieur, de vous avoir ecrit tant de fois que je serois dans
peu de jours en estat d’ecrire une longue lettre à Madame l’Electrice et à vous et d’avoir 15
tant de fois manqué à ma parole: J’en ay esté honteux plus d’une fois[,] mais il a fallu
ceder au mal et à la necessité[.] malgré toutes les esperances que j’ay eû de guerir de mon
ophtalmie par le moyen des remedes 〈ordinaires〉, cela n’a pas esté possible; Apres cinq
mois et demy de patience, trois habiles medecins du nombre desquels est M r Sloane ont
jugé qu’il y avoit une cause interieure de mon mal, que ce mal [a] esté le Rheumatisme 20
que j’ay eû en Portugal dont j’ay esté fort mal traitté; et enfin on resolut de me mettre
dans une cure que j’ay commencée il y a cinq semaines et qui doit encore durer jusqu’au
15 e ou 20 e de may. Dieu mercy les Remedes ont eû l’effet qu’on en attendoit, depuis huit
ou neuf jours, mon mal diminue visiblement. je peux presentement lire et ecrire, non pas
à la verité à la chandelle, mais de jour et avec l’ayde d’un monocule. et j’espere que la 25
chaleur qu’il fait depuis trois jours retablira ma veuë et que je l’auray aussi bonne que je
Zu N. 208: Der nächste überlieferte Brief der Korrespondenz (Falaiseau an Leibniz), datiert vom
2. Dezember 1704 (Druck in I, 24). Beischluss war ein nicht gefundener Brief an Hartmann (?), vgl. S. 294
Z. 22.
20. 7. 2012