Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 23 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

N. 487 giuseppe guidi an leibniz, 4. September 1704 679
487. GIUSEPPE GUIDI AN LEIBNIZ
Hannover, 4. September 1704. [486. 502.]
Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 343 Bl. 205–207. 1 Bog. u. 1 Bl. 8 o . 6 S.
Je me donneray toujours l’honneur de vous mander les novelles à part à fin qu’on
n’entre en connoissance des affaires particulieres. 5
J’ay receu votre premiere lettre de Lutzelbourg, mais elle n’etoit pas dattée; je croy
qu’elle est du 30 Août; et je vous remercie tresheumblement des vos novelles, que je vous
prie de me les continuer.
En cas que vous ne voyés de mes lettres la poste future, ne vous en formalisés pas;
car je partiray putetre demain pour Hyldheseim, si Madame de Brabek m’envoye une 10
Commodité, comme elle m’en a assuré. Je seray de retour lundi prochain à fin de me
trover à l’arrivée de toutes les postes; et jeudi en 8 jours vous aurés de mes novelles.
J’attendray les lettres de Monsieur de Heimbs avec bien du plaisir, et je vous remercie
aussi pour la peine, que vous avés pri de retablir notre ancienne Correspondence.
Pour ce qui est de M r La Fleur je ne scay pas comm’ il l’entend. Il a ecrit 2. fois à 15
M. Marcel, qu’il auroit achevé cette affaire au plustost; c’est pourquoy j’ay tiré la lettre
de change sur Mons r Le Baron de Heydekamp; et ce n’est à M r le Baron de se picquer,
mais c’est à moy, comme vous puvés voir dans la Copie du Billet, que je vous ay mis
dans les mains. J’en ay usé avec luy en honnett’ homme.
Il vint icy pour prendre ses papiers, je les luy confiay, il me promit de me satisfaire 20
avant son depart, et apres il me payà par le dit billet. Il ne fait que gaigner du tems,
et se mocquer de moy, trovant toujours des excuses. C’est pourquoy je ne luy fairois
la moindre Civilité, qu’apres m’avoir envoyé l’argent en question. Je me suis acquis de
ce que j’avois luy promis en honett’ homme; c’est à luy à satisfaire à son devoir. S’il
Zu N. 487: K antwortet auf einen nicht gefundenen Leibnizbrief (vgl. Z. 6) und kreuzte sich mit
einem ebenfalls nicht gefundenen Leibnizbrief vom 2. September 1704 (vgl. N. 502). Beilage war eine
Kopie eines nicht gefundenen Schreibens Heydekamps an Guidi (vgl. Z. 18). Wir gehen davon aus, dass K
zusammen mit N. 486, das gleichen Datums ist, abgegangen ist, vgl. N. 486 Erl. 10 Brabek: vermutlich
Theresia Magdalena von Brabeck, die Gemahlin von Johann Arnold von Brabeck zu Lethmate.
11 lundi prochain: 8. September 1704. 12 mes novelles: vgl. N. 502. 13 Heimbs: A. von Heems.
15 La Fleur: nicht identifiziert. 16 Marcel: nicht identifiziert.
20. 7. 2012