Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 23 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

N. 234 leibniz an mathurin veyssière de la croze, 3. Mai 1704 329
234. LEIBNIZ AN MATHURIN VEYSSIÈRE DE LA CROZE
Hannover, 3. Mai 1704. [212.]
Überlieferung: L Abfertigung: Berlin Archiv der Berlin-Brandenburgischen Akademie der
Wissenschaften Nachlaß Leibniz Nr. 7 Bl. 87–88. 1 Bog. 8 o . 4 S.
Monsieur 5
Vostre lettre m’a fait bien du plaisir. Je vous remercie de l’avis touchant le journal
d’Alexandre VI. de Burcardus. Comme je pense à donner un jour S c r i p t o r e s
r e s t i t u t o s , qu’on a donnés, mais que j’ay meilleurs, j’y pourray joindre celuy que
j’ay donné moy même.
Je crois d’avoir vû à Naples les annales del Giovenazzo. Mais je seray bien aise de les 10
revoir, car il me semble qu’il avoit des choses qui regardoient Otton de Bronsvic prince
de Tarente, Epoux de la Reine Jeanne.
Je suis bien aise aussi du Hai-Pien, dont feu M. Ludolphi m’avoit parlé autres fois.
Je dis f e u , car j’apprends à mon grand regret qu’il est mort.
Je croirois que lingua Sangley est celle de Ceylon, car on appelle les Ceilanois 15
C i n g a l e s e n en Hollandois, si d’autres circomstances ne l’empechent. Il seroit curieux
si cette langue de Ceylon estoit aussi dans une province de la Chine.
Vous aurés sans doute de moy, Monsieur[,] le pater des Hottentots, quoyque je ne le
trouve pas encor parmy mes papiers, et doute si je ne l’ay laissé à Berlin avec d’autres
papiers, ou si je ne l’y ay point porté du tout. Il faut un peu de soin pour le trouver, car 20
mes papiers sont assez en desordre.
Vous ferés bien[,] Monsieur, de mettre par écrit les bonnes observations que vous
Zu N. 234: L antwortet auf N. 212. Die überlieferte Korrespondenz wird fortgesetzt durch einen
Brief von La Croze vom 21. Mai 1705 (Druck in I, 24). 6 f. le journal: J. Burckard, Liber notarum.
10–12 Je crois . . . Jeanne: Im Zuge seiner Italienreise hielt Leibniz sich Anfang Mai 1689 für etwa eine
Woche in Neapel auf; sein Interesse galt ausdrücklich u. a. ” aliqua uberiora [...] de Ottone Brunsvicensi
Johannae marito‘‘, vgl. I, 5 N. 238. Matteos da Giovinazzo Diurnali [MGH Scriptores, T. 19, 1866,
S. 464–493], eine Fälschung des 16. Jahrhunderts, aber bereits seit 1601 weitestgehend inkorporiert in
A. Summonte, Historia della città e regno di Napoli, könnte Leibniz in Gestalt der heute nicht mehr
nachweisbaren handschriftlichen Vorlage Summontes gesehen haben; sie fallen als Quelle zur Geschichte
Johannas I. von Neapel bzw. Ottos von Tarent jedoch auch deshalb aus, da ihr Berichtszeitraum lediglich
bis 1268 reicht. 13 parlé: vgl. I, 15 N. 324, S. 507.
20. 7. 2012