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Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 23 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

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N. 399 christophe brosseau an leibniz, 18. Juli 1704 551<br />

399. CHRISTOPHE BROSSEAU AN LEIBNIZ<br />

[Paris,] 18. Juli 1704. [316. 467.]<br />

Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 119 Bl. 382–383. 1 Bog. 8 o . 3 S. Eigh. Anschrift.<br />

Ce 18. Juillet 1704.<br />

Les Incluses des Rev. Peres Bouvet et de Fontenay vous feront connoistre que je n’ay 5<br />

pas oublié de vous rendre, Monsieur, auprés d’eux les petits services que vous m’avez<br />

temoigné desirer. Je n’ay pu réussir encor à l’egard de ceux qui touchent Mons r de<br />

Fontenelles, mais j’ose vous promettre qu’avant qu’il soit peu vous en serez satisfait.<br />

J’ay sursis suivant vos ordres l’achat des livres dont vous m’avez envoyé le memoire<br />

avec une de vos précedentes. Il ne sera pas possible tant que la guerre durera de vous les 10<br />

faire tenir seurement, ny ceux de Mons r de La Loubere, ny même la planche du Portrait<br />

de feu Mg r l’Electeur à moins que vous ne vouliez que je confie tout cela au S r Paul David<br />

qui est icy le correspondant des S rs Nettelberg et Schmack marchands d’Hannover. Je<br />

n’ay pù tirer encore de nostre Graveur un exemplaire ou Estampe du portrait de feu<br />

S. A. E. tant acause d’une maladie qu’il a eüe qu’acause aussy de la fantaisie qu’il a de 15<br />

ne point donner cet exemplaire qu’apres qu’il aura mis le dernier coup de burin à sa<br />

Planche. Mons r Pinsson que j’ay vù depuis peu, et qui a vù aussy cette planche, n’en est<br />

pas moins content que moy. Il est du sentiment qu’un ouvrier qui aime sa réputation, ne<br />

doit point fournir de tels exemplaires qu’apres avoir entierement fini son ouvrage. Il me<br />

le fait esperer dans tres peu de jours. Lorsque cela sera, je l’adresseray à M r Schlemm 20<br />

suivant les ordres marquez dans vostre derniere du 19. de Juin. Il ne faut pas que j’oublie<br />

de vous dire que le R d P. Le Gobien qui m’a icy aporté les lettres des R ds Peres Bouvet<br />

et de Fontenay, m’a dit avoir des livres à vous donner. Je n’oublieray pas de les luy<br />

demander lorsque j’auray l’ocasion de vous faire tenir ce que j’ay à vous entre les mains.<br />

Je baise, Monsieur, tres humblement les vostres, et je suis 〈...〉 25<br />

Zu N. 399: K kreuzte sich mit einem nicht gefundenen <strong>Leibniz</strong>brief vom 10. Juli 1704 (vgl. N. 488)<br />

und antwortet auf N. 316 (vgl. Z. 13–15 u. Z. 21). Beischluss waren Bouvets Brief an <strong>Leibniz</strong> vom 8. November<br />

1702 (I, 21 N. 373) sowie Fontaneys Brief an <strong>Leibniz</strong> vom 13. Juni 1704 (N. 304). 7 f. ceux . . .<br />

Fontenelles: vgl. N. 196 Erl. 10 une de vos précedentes: Brosseau dürfte sich hier auf einen nicht<br />

gefundenen <strong>Leibniz</strong>brief vom 10. Dezember 1703 beziehen, vgl. N. 196. 11 ceux . . . La Loubere: vgl.<br />

N. 36. 14 Graveur: P. Drevet. 21 derniere: N. 316. <strong>23</strong> livres: nicht ermittelt.<br />

20. 7. 2012

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