Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 23 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

506 leibniz an andrew fountaine, 4. Juli 1704 N. 358
consequent des marques du Christianisme, et ne sont nullement d’une antiquité payenne
reculée comme plusieurs antiquaires du Septentrion le pretendent. Il se trouve aussi des
antiquités Runiques en Angleterre, mais du temps des Danois. J’ay examiné la pluspart de
ces monumens runiques rapportés par les auteurs du Nord, et jusqu’icy je n’en ay point
5 rencontré dont on puisse juger qu’ils passent le temps de Charlemagne. Et lors qu’on
pretend d’y trouver les traces des expeditions des anciens Gots contre les Romains, je
crois de pouvoir monstrer qu’on se trompe par une Equivoque assez plaisante.
Je souhaiterois fort d’apprendre les particularités de la langue irlandoise. Car il me
semble que cette langue marque quelque chose de la plus ancienne langue des Celtes et
10 Gaulois, les isles conservant mieux les traces des anciennes langues du continent voisin.
La langue des Gales marque beaucoup de l’ancienne langue des Cimbres et Celtes, et la
langue ibernoise le marquant de la plus ancienne langue des Bretons mêmes, le fera aussi
de la langue encor plus ancienne des Cimbres et Celtes. Il seroit bon pour la meme raison
d’avoir des particularités des langues des Orcades et des Hebrides.
15 Mylady Masham a repondu et puis dupliqué à ma replique sur des matieres philosophiques.
Monsieur Locke estoit alors chez elle. Cette Dame paroist avoir bien de la
penetration. etc.
359. LEIBNIZ AN CASIMIRE OUDIN
3 examiné: vgl. dazu I, 20 N. 476. 15 repondu: D. Masham an Leibniz vom 29. März (8. April)
1704 (LBr. 612 Bl. 3–4, gedr.: Gerhardt, Philos. Schr., 3, 1887, S. 337 f.). 15 dupliqué: D. Masham
an Leibniz vom 3. (14.) Juni 1704 (LBr. 612 Bl. 8–9; gedr.: a. a. O., 1887, S. 348–352). 15 replique:
Leibniz an D. Masham von Anfang 1704 (LBr. 612 Bl. 2; gedr.: a. a. O., 3, 1887, S. 336 f.); vgl. auch
N. 126 Erl.
20. 7. 2012