Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 23 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

302 johann friedrich pfeffinger an leibniz, 23. April 1704 N. 213
C r a n z , il devroit mettre, A l b e r t u s S c h r a n z , qui etoit Doyen à Bardewik, et
y enterré dans le Dome; le tombeau du premier etant dans celuy de Hambourg, y joint
son epitaphe.
Pourquoy, Monsieur, ne voulez vous pas inserer les pieces allemandes dans votre
5 Code[x]? au contraire, le lecteur sera bien aise d’y rencontrer l’histoire du pays en diverses
langues. Bien qu’en quelques endroits elles produisent les anciens Lunebourgeois,
neantmoins le reste en contient beaucoup de particularités, que je voudrois moy meme
qu’elles fussent renduës publiques, pourqu’on les put alleguer.
Bien loin de conserver la langue de nos Wendes, on leurs deffend de s’en servir;
10 j’ay eu beaucoup de peine d’en rammasser ce que j’ay pris la liberté, Monsieur, de Vous
envoyer; etant bien aise, que ce fragment Vous plaise.
J’ay trouvé dans un Ms. qui est icy à la Prevoté (Praepositura) ces mots: Anno 904,
im drutten Jahre Ludovici, ward gebuwet dat Kloster van Sunte Benedictus Orden, up
dem Barch tho Luneborch, van Hertog Otten van Sassen. dar bewegede ehne tho Bischop
15 Swipertus van Veerden. Datsulvige Kloster ward nha in de Stadt gelecht na verstöringe des
Schlates etc. Pour moy, je crois que le Cloitre a eté fondé par Otton le grand, GrandPere
d’Otton I, l’Empereur, mais changé ensuite en Abbayie souz Herman Billing, et à sa
priere meme, par Otton I l’Empereur, lequel per interventum Herimanni Marchionis,
teloneum, qui (c’est ainsy que l’original porte) ex salinis emitur, in proprium donavit
20 Monasterio S. Michaelis sub honore constructo, An. 956, Actum Magdeburg. dont je Vous
ay envoyé une fois la copie entiere. J’ay de la peine à croire que Luneb. ayt eté ex allodio
Hermanni Bilingi en ce tems là, les diplomes du dit Empereur, que nous avons encore
en original, n’en disant pas la moindre chose.
Sero sapiunt Phryges. On verra à quoy les veües des Rebelles en Hongrie aboutiront.
25 Si les Camisards avoient la meme force qu’eux, ils auroient gobé deja plus de la moitié
de la France.
La question: An Elector Bavariae sit Imperii hostis, nec ne? est elle decidée à la
2 enterré: vgl. die (heute nicht mehr erhaltene) Grabinschrift bei Chr. Schlöpke, Chronicon oder
Beschreibung der Stadt und des Stiffts Bardewick, 1704, S. 462, (6.). 4 f. votre Code[x]: Gemeint
sind Leibniz’ Scriptores. 12 un Ms.: nicht ermittelt. 19 l’original: Urkunde vom 13. August 956,
gedr. in: MGH. Diplomata regum et imperatorum Germaniae, T. 1, Hannoverae 1879–1884, S. 266.
21 copie entiere: nicht gefunden; Pfeffinger zitiert aus dieser Urkunde in I, 19 N. 373. 24 Sero . . .
Phryges: vgl. M. Tullius Cicero, Epistulae ad familiares, 7, 16, 1, u. ö. 27 Imperii hostis: Die von
Johann Wilhelm von der Pfalz betriebene Reichsacht wurde erst am 29. April 1706 über Maximilian II.
Emanuel verhängt.
20. 7. 2012