genero- asimetria langabeziaren irudikapen sozialean - Euskara

CONCLUSIONS ET DISCUSSION
Pour les étudiants de Bayonne-Bidart, les résultats obtenus aux questions
d´évocation montrent que le chômage signifie être sans travail, cela suppose que la
recherche d’emploi et également le fait d’être au chômage causent des difficultés et
conséquences principalement à un niveau économique. De la même façon, le
chômage masculin est organisé autour du travail, des difficultés que cela comporte
ainsi que des conséquences familiales. C’est à dire que l’homme au chômage est un
homme qui n’a pas d’emploi et qui vit des difficultés à différents niveaux, mais
surtout économiques et familiers. En outre, le chômage féminin est organisé autour
du travail et des difficultés mais aussi sur le rôle traditionnel qu’a la femme dans la
dimension familiale. La représentation du chômage féminin est structurée sur
l’asymétrie de genre. Le rôle traditionnel de la femme atténue la gravité de la
situation, mais aussi que la femme a beaucoup plus de difficultés du fait de la
discrimination qu’elle subit.
Dans le cas des étudiants de Bayonne-Bidart, tout comme pour les étudiants
d’Aix-en-Provence, les stéréotypes traditionnels autour de l’homme et de la femme
ressurgissent. Alors que chez l’homme, traditionnellement chef de famille, le
chômage affecte gravement celle-ci, au contraire chez la femme qui est la femme au
foyer le problème peut paraître moins grave puisqu’elle réussit tout de même à
maintenir la structure familiale traditionnelle.
Dans les analyses catégorielles réalisées avec les données de l´évocation, dans
le cas du chômage général, la Relation au Travail, les Difficultés et les Aspects
Economiques sont les catégories les plus partagées et exprimées en priorité et elles
sont également les plus connexes et maintiennent entre elles une étroite relation.
Dans le cas du chômage masculin, les catégories les plus partagées et exprimées en
priorité sont la Relation au Travail, les Difficultés, la Privation et les Aspects
Individuels. De plus, dans les analyses réalisées avec l’indice de coocurrence, les
catégories les plus connexes sont la Relation au Travail et les Aspects Individuels.
Dans le cas du chômage féminin, la Relation au Travail, la Famille et les Aspects
Sociaux sont les catégories les plus partagées et les plus connexes à la fois. Ces trois
dimensions sont les dimensions qui maintiennent un lien étroit avec le reste des
catégories mais aussi entre elles.
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