genero- asimetria langabeziaren irudikapen sozialean - Euskara

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LANGABEZIA FEMENINOA ETA MASKULINOA: GENERO-ASIMETRIA …
désirables (Falomir-Pichastor, Muñoz-Rojas, Invernizzi et Mugny, 2004; Glick et
Fiske, 2006). Face au chômage et plus spécialement dans le cas de la femme, pour
faire ressortir les éléments de la “zone muette” (Guimelli et Deschamps, 2000) il peut
être utile appliquer la technique de “décontextualisation normative” (Abric, 2003).
Cette technique cherche à faire baisser la pression normative. Il apparait que les
sujets expriment d’une façon plus libre leurs pensées en les situant dans un contexte
éloigné de leur groupe de référence. Par exemple, dans son étude réalisée avec des
étudiants de la faculté de lettres d’Aix-en-Provence autour des représentations
sociales sur les magrébins, Abric (2003) place les étudiants dans deux contextes
différents. Dans le contexte “normal”, le chercheur se présente comme membre du
même groupe d’étudiants de la faculté de lettres et dans la situation
“décontextualisation normative ”, le chercheur se présente comme étudiant de la fac
de droit. Suivant les résultats obtenus, dans la situation hors contexte normatif, les
étudiants révèlent des associations plus négatives. Avant de mener cette recherche,
les chercheurs avaient déjà observé que les étudiants de lettres se considèrent
généralement comme plus tolérants que les étudiants de droit, ayant des normes plus
rigides face au racisme. Selon cette technique les idées contre normatives s’expriment
plus facilement face à la personne qui n’est pas proche et qui ne partage pas le même
système de référence que le sujet.
À un autre niveau, pour continuer avec l’analyse de la structure du chômage,
dans les résultats obtenus de notre recherche, il ressort que pour les groupes français
l’exclusion sociale est un élément fondamental de la représentation sociale du
chômage, mais non pour les groupes espagnols. En plus de corroborer ces données
dans des futures recherches, les implications théoriques et pratiques que suppose
l’existence de deux noyaux nécessitent un approfondissement sur les rapports entre
structures sociales et représentations. De fait, à la base des différences trouvées
autour de la représentation sociale de la pauvreté dans une comparaison
internationale, selon Paugam et Selz (2005) en plus des tendances économiques, les
institutions et les structures des pays jouent. À ce niveau, une réflexion intéressante
suppose le questionnement sur les rapports entre le citoyen penseur, le citoyen pensé
et le citoyen acteur (Flament et Rouquette, 2003e).