26.08.2013 Views

genero- asimetria langabeziaren irudikapen sozialean - Euskara

genero- asimetria langabeziaren irudikapen sozialean - Euskara

genero- asimetria langabeziaren irudikapen sozialean - Euskara

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

RESUME<br />

Dans cette recherche, face au chômage féminin, on a pu détecter l’influence<br />

évidente de deux systèmes normatifs, celui de l’égalité et le conservateur. Dans les<br />

analyses réalisées au moyen de la technique d’évocation, on a fait ressortir, en plus<br />

du rôle traditionnel de la femme, la discrimination existante envers les femmes. Cette<br />

contradiction -ambivalence dans le cas du genre- se retrouve aussi dans d’autres<br />

contextes. Par exemple, dans le contexte des études sur le racisme, cette contradiction<br />

fait référence à une idéologie conservatrice. Ainsi, selon Martinez et col., “Si<br />

normalité et régularité sont des fonctions primordiales du système social, il est<br />

logique qu’il s’agisse de l’acceptation de l’inégalité actuelle, manifestée dans la<br />

normalité des injustices, un des éléments du discours raciste, subtil, latent, moderne,<br />

symbolique, ou quelque autre euphémisme politiquement correct” (Martinez,<br />

Paterna, Rosa, Angosto, 2000).<br />

Dans les analyses réalisées afin de comparer les données obtenues dans les<br />

trois groupes, les résultats montrent de nettes similitudes entre les représentations<br />

que les trois groupes ont du chômage. Cependant, suivant la cinquième hypothèse,<br />

on a également trouvé des différences fondamentales concernant au moins un<br />

élément, l’exclusion sociale. Tandis que dans les groupes d’Aix-en-Provence et de<br />

Bayonne-Bidart, l’exclusion sociale est un élément fondamental de la représentation,<br />

il ne l´est pas pour le groupe d’Irun.<br />

Finalement, par rapport aux différences de genre, la sixième hypothèse se<br />

voit confirmer. En général, les hommes et les femmes partagent la même<br />

représentation du chômage, c'est-à-dire que cette représentation est structurée sur la<br />

base de l’asymétrie de genre. Le système androcentrique se trouvant au sein du<br />

chômage, en plus de différencier le chômage masculin et le féminin, facilite et justifie<br />

le maintien de cette relation asymétrique. Le chômage féminin organisé autour du<br />

noyau masculin est structuré de façon singulière. Voilà pourquoi, on peut dire que,<br />

dans le cas des femmes, il y a intégration des relations de domination. En général, on<br />

peut dire que la représentation sociale du chômage assure le maintien de la<br />

domination masculine, en perpétuant les stéréotypes sur les hommes et les femmes et<br />

en justifiant ainsi le système social (Jost et Banaji, 1994). Les résultats de cette<br />

recherche réalisée auprès d’étudiants en formation professionnelle ont des<br />

345

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!