26.08.2013 Views

genero- asimetria langabeziaren irudikapen sozialean - Euskara

genero- asimetria langabeziaren irudikapen sozialean - Euskara

genero- asimetria langabeziaren irudikapen sozialean - Euskara

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

RESUME<br />

auteurs soulignent la relation de pouvoir existant entre les deux catégories de genre,<br />

tant à un niveau cognitif qu’à un niveau social, ainsi que l’influence que cette relation<br />

de pouvoir exerce sur l’organisation sociale. Plusieurs chercheurs ont signalé que<br />

dans le système androcentrique, les hommes jouent le rôle de référent. Selon Daune-<br />

Richard et Hurtig (1995), les asymétries résultant de l’assimilation forment le noyau<br />

dur du système de genre. Selon leurs propres termes: “Dans la représentation des<br />

sexes, le sexe féminin se définit en fonction du sexe masculin, mais non le sexe<br />

masculin en fonction du sexe féminin. Le sexe masculin est le référent unique. Il joue<br />

le rôle de noyau central de la représentation” (Hurtig et Pichevin, 1985, p.217).<br />

Pichevin conclut qu’à la base des relations entre les deux genres, le genre masculin<br />

constitue le point de référence cognitif dans l’assimilation androcentrique: “Il sert de<br />

modèle, de prototype du genre humain. Et en ce sens, il fonctionnerait plus comme<br />

une catégorie universelle que comme une catégorie capturant la spécificité de sexe”<br />

(Pichevin, 1995, p.460). Par ailleurs, selon la proposition de Amâncio (1997) de<br />

concept d’ ”asymétrie symbolique”, le sexe masculin a une valeur générique, et<br />

comme résultat, il joue face au sexe féminin le rôle de référent, soulignant ainsi la<br />

spécificité du sexe féminin: “En fait, le stéréotype masculin ne définit pas seulement<br />

les individus de sexe masculin mais ses significations s’assimilent également à ceux<br />

de l’individu en général, alors que le stéréotype féminin définit uniquement les<br />

individus de ce sexe.” (Amâncio, 1997, p.80)<br />

II. APPROCHE THEORIQUE<br />

Depuis qu’en 1961, dans son ouvrage “La psychanalyse, son image et son<br />

public”, Moscovici a proposé les bases de la théorie des représentations sociales, cette<br />

théorie a connu un grand développement. Ainsi différentes approches ont été mises<br />

en place pour sa recherche (voir Branchs, 2000; Elejabarrieta, 1991; Roussiau et<br />

Bonardi, 2001). On peut dire que la proposition de Moscovici a connu trois versions<br />

principales: la version de Jodelet, la version développée par Doise et la perspective<br />

de l’école d’Aix. En partant du développement théorique initial de Moscovici,<br />

Jodelet, se base sur l’activité des groupes pour étudier l’apparition des significations<br />

et donner du sens aux évènements et aux objets sociaux. Doise s´intéresse à<br />

l’élaboration et la propagation des représentations sociales et il se base sur les<br />

325

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!