genero- asimetria langabeziaren irudikapen sozialean - Euskara

CONCLUSIONS ET DISCUSSION
niveau académique, dans les débats politiques, coïncidant ainsi avec la réflexion
autour de la fraternité dansla pensée républicaine française (Silver, 1994).
Le concept exclusion sociale a été appliqué dans les politiques de divers états
européens. Cependant cela ne signifie pas que l’on ait réussit une élaboration
conceptuelle exacte et stable. Il existe plusieurs interprétations du terme tout comme
d’autres termes relatifs à ces phénomènes sociaux (marginalisation, pauvreté,
privation). Les concepts utilisés et les points de vue adoptés diffèrent selon le pays, le
type de prestations, les populations ou les disciplines académiques. En Espagne, le
concept de l’exclusion sociale s’est dirigé vers des petits secteurs de la société et
surtout a été appliqué au moment d’élaborer les projets sur les revenus minimum
d´insertion (Arriba, 2002). En France cependant, comme nous l’avons déjà dit,
l’exclusion sociale est liée au phénomène du chômage et concorde avec l’idée de
fraternité de la pensée républicaine française. Il faut souligner les appuis et soutiens
sociaux importants qu’ont reçu les programmes du RMI en 1989, ainsi que la
législation contre les exclusions en 1998 (Paugam 1993, 2003).
Pour expliquer cette différence trouvée dans la représentation du chômage,
on peut parler d’effet national ou structurel. Pareillement aux conclusions de
Paugam et Selz (2005) dans leur étude internationale autour de la représentation
sociale de la pauvreté, la représentation est instable d’un pays à l’autre à cause de la
politique et des perceptions culturelles, mais aussi à cause de la conjoncture
économique et sociale. La conjoncture économique, et plus spécialement le
développement de l’emploi, n’influe pas seulement dans le changement de niveau de
la pauvreté dans chaque société mais elle transforme aussi la représentation du
propre phénomène. Cependant, ces tendances périodiques ne semblent pas éliminer
les différences qu’il y a dans les différents pays sur la perception du problème. Les
représentations sociales de la pauvreté sont déterminées par les tendances
économiques, en relation avec le marché de l’emploi, mais aussi par le poids des
institutions et des structures puisque leur inertie et autorité aide à maintenir le cadre
mental de la société. Dans ce sens, on peut dire que dans la représentation du
chômage, les élements structuraux participent aux différences rencontrées entre les
groupes français et espagnol en relation avec l’exclusion sociale. Il est manifeste que
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