genero- asimetria langabeziaren irudikapen sozialean - Euskara

CONCLUSIONS ET DISCUSSION
cherche un emploi. Du côté de la fausse chômeuse, nous trouvons une femme qui ne
remplissant ni les conséquences ni les caractéristiques du chômage, est une femme au
foyer. Sur les rapports entre les nouvelles pratiques sociales et les représentations
sociales, on peut suivre la réflexion de Flament (1996) dans son analyse autour de la
représentation sociale de l’emploi, pour dire que nous nous trouvons face à un
processus de changement. Suivant Flament l’emploi masculin apparaît représenté de
forme claire et l’emploi féminin par contre de façon diffuse. En fait, il semble que les
choses dans la société encore ne sont pas claires. Flament affirmait, “c´est une
transformation énorme dans les habitudes sociales des femmes et des familles
françaises” (Flament, 1996, p. 68).
- Les rapports entre le noyau central et la périphérie
Le noyau central assure la stabilité de la représentation et le système
périphérique possibilite l’adaptation à la réalité proche. Le noyau central et la
périphérie fonctionnent comme un système double, en plus de s’influencer, ils sont
aussi en relation avec l’environnement. La finalité principale du noyau central est la
stabilité, la caractéristique principale de l’environnement est le changement. Suivant
la deuxième hypothèse de la recherche, la spécificité du chômage féminin se négocie
dans la périphérie. Le chômage féminin apparaît structuré autour du noyau central
masculin, avec des expressions de justification et de rationalisation qui le
différencient du chômage masculin.
Les cas masculin et le féminin partagent certains éléments dans les différents
questionnaires, évocation, caractérisation et réfutation, mais l’asymétrie de genre
montre également son influence. L’asymétrie de genre, en plus de faire prévaloir le
référent masculin en soulignant entre autres que le vrai chômeur est un homme sans
emploi, dirige la spécificité du chômage féminin. A la base, la femme sans emploi est
la fausse chômeuse, la femme au foyer. L’homme étant le référent du chômeur, la
femme ne sera pas considérée comme chômeuse à moins d´occuper le rôle de
l’homme, le rôle du chef de famille. Dans ce cas, elle réunit les “mêmes” conditions
que l’homme sans emploi. Dans le cas contraire, sa situation ne sera pas considérée
comme vraiment grave. Par ailleurs, la discrimination envers les femmes est mise en
évidence, car il apparait que les femmes ont plus de difficultés à cause du sexisme de
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