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genero- asimetria langabeziaren irudikapen sozialean - Euskara

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LANGABEZIA FEMENINOA ETA MASKULINOA: GENERO-ASIMETRIA …<br />

concluent pas à des résultats similaires. Certains auteurs pensent que l’identité<br />

sociale et l’identité professionnelle vont de paire (Demazière, 1996); par contre,<br />

d’autres positionnent le travail à une place secondaire, tout en signalant que la<br />

valorisation du travail s’est réduite (Medá, 1995).<br />

De toute façon, durant les dernières décennies, tant dans la conscience<br />

collective que dans la discussion politique, l’opinion publique et chez les chercheurs<br />

occidentaux, on retrouve l’idée que l’emploi intègre et le chômage exclu. L’activité<br />

professionnelle rémunérée normalise l’individu, aide à son développement et lui<br />

donne certaine légitimité au sein de la société, alors que le chômage altère, limite et<br />

marginalise (Blanch, 1990).<br />

En relation avec la discussion sur l’emploi et le chômage, il est nécessaire,<br />

d’après Maruani (2002), d’introduire un troisième terme, l’inactivité, car “… la<br />

question du chômage féminin porte en germe celle de l’inactivité contrainte”<br />

(Maruani, 2002, p.9). L’homme au chômage, désabusé, continue à être un chômeur<br />

qui au cours des années deviendra un retraité. Dans le cas des hommes, l’inactivité<br />

est comparée à la retraite. Cependant, dans le cas des femmes, le pas entre le<br />

chômage et l’inactivité est plus facile. Dans nos sociétés, un homme et une femme<br />

n’ont pas les mêmes possibilités de trouver du travail. D’après Freyssinet (1998), la<br />

difficulté de mesurer le chômage de l’ensemble des citoyens est due à un ensemble<br />

important de personnes qui oscille entre l’emploi, l’inactivité et le chômage. Maruani<br />

(2002) argumente que ces ensembles sont de plus en plus féminisés et donc plus<br />

acceptés socialement. Dans le même sens, pour expliquer la surreprésentation des<br />

femmes dans le chômage, Torns (1995) pose la question de la tolérance sociale. Cette<br />

tolérance sociale se trouve partout, depuis les représentations sociales jusqu’aux<br />

politiques d’intégration des femmes dans le monde du travail. Cette auteur, afin<br />

d’analyser les caractéristiques du travail féminin, signale qu´il faut prendre en<br />

compte l’interdépendance entre les activités productives et les activités de<br />

reproduction. L’auteur souligne aussi que l’interdépendance n’est pas égalité, car<br />

alors que le travail productif est socialement et économiquement valorisé, le travail<br />

de reproduction est infra valorisé. Au moment d’expliquer les chiffres importants du<br />

chômage, surtout chez les femmes jeunes, l’auteur indique que la société perçoit les

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