1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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Napoléon III, ou à Napoléon Ier, ou à Louis XIV, ou
à Richelieu. Il faut aussi l'attribuer en grande partie
à François Premier, dont les malheurs et la captivité
n'ont été ni oubliés, ni pardonnes par la France !
Clément VII était un Pontife doux, paisible et
timide, Clément, de fait, comme de nom (re et
nomine, Clemens), au dire de ses contemporains.
Issu par un lien illégitime de Julien de Médicis, ce
Pontife se sentait humilié par le souvenir de son origine.
Tiraillé en divers sens, au sujet de la conduite
à tenir envers Henry VIII, depuis 1527, il ne pouvait
se résoudre à aucun parti. Pour gagner du temps,
dans l'espoir que le caprice du Roi pour une nouvelle
maîtresse serait bientôt suivi par d'autres
amours, le Pape ne voulait pas, sans être' forcé dans
ses derniers retranchements, irriter un Prince aussi
dévoué, dans sa jeunesse, à l'Eglise Romaine. Aussi
Henry VIII conçut-il l'espoir d'obtenir tout au moins
le silence du Saint-Siège, au sujet de son divorce,
surtout quand le légat Campeggio put lui montrer
un décret qui autorisait Wolsey et lui conjointement,
ou l'un des deux, en cas d'empêchement, à
juger, au nom du Souverain-Pontife, sur la validité du
premier mariage. Il est vrai que le cardinal pouvait
montrer ce pouvoir, mais sans le laisser sortir de ses
mains et que les légats ne pouvaient rendre jugement,
avant d'en avoir référé à Rome. Après avoir
fait preuve de mansuétude, jusqu'à
la limite extrême
du devoir, Clément VII se vit réduit à la dure nécessité
de sévir. Les empiétements du Roi d'Angleterre
sur l'autorité du siège apostolique, ses injures et
ses outrages le forcèrent à lancer d'abord le monita-