1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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de nostredicte juste cause. Avecques plusieurs
aultres consolatives parolles, lesquelles, quant nous
y pensons, nous y sommes toutz confortez, soulagez
et resjouys, recogitant très souvent la grâce, affection
et esperit fraternel et amyable dont il les prononce,
et nous estudions souventes foiz de les
remembrer et recogiter et ne desireryons de luy
chose qui soit plus fort, qu'il luy pleust ou les escripre,
qui luy seroit bien grande paine, ou de sa
propre facunde et vive énergie, dont il les nous a
prononcéez, les nous dicter, signer et envoyer. Car,
autant de foiz que nous les verrions, qui seroit tous
les jours, nous ne pourrions, sinon les lisant,
à nostre souvenance la bonne
imaginer et reduyre
grâce, facunde et geste, dont il les nous prononceoit
et estimer estre comme face à face parlans avecques
luy...
(Ici se trouve
d'Ecosse).
un paragraphe relatif aux affaires
Après la déclaration de Toccurence et estât de
notre mariage, nous, nostredict conseiller, requerrerez
et desyrerez nostredict bon frère que, veu que
nous sommes du tout délibérez d'ensuyr son conseil
et adviz en noz affaires, comme il ensuyt les nostres
ez siens, et, en tant que Testât de nostredicte cause
ne sçauroit demourer long temps qu'il ne soit
congneu et ne se pourroit passer Pasques que la
matière, par soy mesmes, ne s'ouvrist et desclosist,
il luy plaise, en toute diligence, nous donner et
mander son bon conseil et advis fraternel, en quelle
manière et quand seroit le mieulx de le publier. Car
nous ne vouldrions point, en manière qui soit, que la