1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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Henri VIII se joignait aux Allemands, et poussait le
roi de France
inévitable.
à y consentir, le concile deviendrait
D'autre part, la principale raison pour laquelle
François désirait l'entrevue, c'était pour avoir un
pied dans les affaires d'Italie ; autrement, il ne pourrait
avoir prise sur l'état de Milan, auquel il désire
de cette manière avoir accès. Pour le présent, c'est
le duché d'Urbino qui lui servira à prendre pied.
« Ea quoe inter hos principes ges]ta sunt transierunt
certe maxima demostratione optimoe in [blanc
....tionis], videturque Gallos Pontificis admodum
satisfactos remansisse et multo plus quam non visum
est Gsesarem Bononife postremo remansisse. »
Ce qui peut se traduire ainsi : Ce qui s'est traité
entre les deux princes (le Pape et le Roi), s'est passé
au milieu des démonstrations les plus grandes de la
meilleure [affec]tion [de l'un pour l'autre]. Il semble
que les Français sont demeurés plus satisfaits du
Souverain-Pontife que l'Empereur ne tant Bologne.
l'était en quit-
Dix des plus riches cardinaux et ceux qui dépendent
d'eux (leurs vassaux, cassais) sont du parti de
la France. Ils peuvent beaucoup, en cas de vacance,
de concile ou de schisme.
Quant aux affaires du Roi d'Angleterre, il est certain
que Sa Sainteté a reçu de François l'asssurance
que le Saint-Siège ne sera jamais forcé par lui, à
faire ce que le Pape ne voudra pas.