1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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dit : a Domine, quid vultis?» et je lui demandais
une réponse. Le'Pape répliqua : Il avait toujours
désiré nous rendre justice. Quant à votre appel au
Concile général, une constitution du Pape Pie l'avait
formellement interdit. Par suite, il le rejetait comme
frivole. Il ferait tout le possible pour assembler le
concile. Il l'avait déjà fait, malgré notre refus de
répondre à son nonce et votre intention de nous en
référer à l'avis du Roi de France. Le roi d'Angleterre,
ajouta-t-il, n'a pas autorité pour assembler
un concile. C'est une prérogative du Saint-Siège. Il
refusa de me rendre les documents. Ils étaient en
sûreté entre ses mains, mais je pourrais en faire
prendre des copies pour l'évêque de Winchester et
ceux devant qui les appels avaient été faits. En
allant aA7eele Dataire à la chambre de ce dernier,
je vis le document. Il était écrit, mais plus court
que la réponse donnée de vive voix. Le Cardinal me
dit de revenir le chercher le lendemain [i i novembre].
Quand je nie présentai, il me conduisit à la chambre
du Pape. Là il me remit cette pièce ; il y avait ajouté
ces mots : « Et hoecad proesens, saloo jure latius et
particularius, si videbitur, respondendi » Il signa et
en garda une copie pour lui. Muni du document,
j'allais retrouver les autres ambassadeurs.
Il est à craindre que le Pape, de retour à Rome,
ne fasse un acte déplaisant. Malgré l'ordre donné à
Cobham, le 10 août, par le Roi, de suivre partout
le Pape, [Bonner] ne croit pas devoir poursuivre
plus loin, et présuppose que le Roi ne saurait le
désirer. En conséquence, après le départ du Pape
pour Rome, le 12 novembre, il est parti lui-même