1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

Le sixiesme.
GCLXXXI
Que la conqueste fayte, Nostredyt Saynt Père ne
fera dyffyculté de Parme ni de Playsance.
Le septiesme artycle.
Que à la conqueste de Urbyn, Nostredyt Saynt
Père et le Roy contrybueront chascun par moytyé.
75. — Lettre de François Premier à François
de Dinteville, évêque d'Auxerre (4).
Monsieur d'Auxerre, vous aurez entendu, tant par
ce que je vous escripvis dernièrement de Rue, que
aussi par le propos que je tins ces jours passés, moy
estant à Paris, à l'ambassadeur de Nostre Saint Père,
lequel à mon advis n'aura failly d'en avoir escript,
comme je n'estois pas contant, ne suis encores des
façons de faire dont Sa Saincteté a usé envers moy.
Parquoy n'est besoing que je vous en replicque
autre chose par la présente, sinon que depuis,
Monsieur d'Auxerre, l'entreveue de moy et du Roy
d'Angleterre, mon bon frère et perpétuel allyé, a
esté faicte. Et au langage qu'il m'a tenu, j'ay très
bien cognu qu'il n'est pas pareillement contant, de
la forme et manière dont icelle Sa Saincteté a procédé
en l'affaire de son mariage, et mesmement de
ce qu'elle l'a fait appeler pour respondre à Rome,
(En marge : J'ay veu des mémoires qui portent que
Sa Saincteté_ fut en volonté de déléguer des juges
pour décider ceste cause à Cambray, comme en pays
neutre), sans luy vouloir bailler juges en son
(1)Camuzat,II, 172; Letters and papers, t. V. n* 1489,
pp. 626-627.