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1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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CCCLII<br />

avoit auparavant envoyé <strong>de</strong>vers moy, quant il<br />

<strong>de</strong>pescha ledict sieur <strong>de</strong> Rochefort, pour aller audict<br />

Angleterre, que je ne veoys poinct que ladicte sentence<br />

fust telle qu'elle ne se peust facillement et<br />

aisément rhabiller et qu'elle n'estoit pas <strong>de</strong>ffinitive;<br />

et que au regard <strong>de</strong> rompre ladicte veue pour cella,<br />

il n'y avoit raison ne apparence <strong>de</strong> le povoir ou<br />

<strong>de</strong>voir faire, d'autant que c'estoit une chose <strong>de</strong>sjà<br />

sceue par toute la chrestienté et qu'il sçavoit bien<br />

que cella avoit esté conclud et arresté par le conseil<br />

et advis <strong>de</strong> sondict maistre ; et que <strong>de</strong> le rompre<br />

mainctenant, c'estoit une chose que pour mourir je<br />

ne ferais jamais, d'autant qu'il estoit question <strong>de</strong><br />

mon honneur, qui est la chose en ce mon<strong>de</strong> quej'ay<br />

la plus chère ; et que, quand ladicte veue n'auroit<br />

esté arrestée, sy <strong>de</strong>vrait achapter le Roy, mon bon<br />

frère, bien chèrement, une telle occasion, attendu<br />

que je ne veoye ung seul moien pour rhabiller son<br />

affaire que cestuy là ; d'autant que la parolle <strong>de</strong><br />

prince à prince presens a par trop plus <strong>de</strong> force et <strong>de</strong><br />

vigueur, pour tirer, Tung <strong>de</strong> l'autre, ce qu'ilz désirent,<br />

que les propoz et lettres qu'ilz peuvent escripre et faire<br />

porter par leurs Ambassa<strong>de</strong>urs et que <strong>de</strong> moy il povoit<br />

estre asseuré qu'à ladicte veue je m'employerois<br />

pour l'affaire <strong>de</strong> mondict bon frère, <strong>de</strong> sorte qu'ung<br />

chacun pourrait congnoistre et toucher au doy que je<br />

tiens et reppute sondict affaire n'estre avec les<br />

miens que une mesme chose et que mondict bon frère<br />

povoit bien avoir ceste ferme fiance en moy qu'il ne<br />

se y conclueroit, ne arresteroit chose qui ne fust à son<br />

avantaige.. .(i)Et, pour conclusion, Monsieur le Bailly,<br />

après qu'il eust le tout, bien entendu, il <strong>de</strong>moura <strong>de</strong>

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