1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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lante expédition. Il en revint évêque de Tournai,
puis archevêque d'York, bientôt cardinal et enfin
Lord Chancelier. La lettre de Catherine avait mis fin
à son influence ; elle eut pour successeur l'habile prélat.
Cependant, sa place d'épouse demeurait intacte.
Déjà elle avait mis au monde des fils ; s'ils étaient
morts jeunes, il était encore permis, à son âge, d'en
espérer d'autres. Douze ans se passèrent ainsi sans
discorde. Enfin, en 1525, la Reine entra dans sa
quarantième année, et, à partir de ce moment,
Henry perdit l'espoir d'obtenir d'elle un héritier
mâle, l'objet de ses plus ardents désirs. L'idée du
divorce pénétra bientôt dans son esprit.
Dans une autre partie de l'Europe, plus éloignée de
Boulogne, la nièce du Pape était, elle aussi, fort intéressée
dans le résultat de l'entrevue des deux Rois. Dès
1531, Henry VIII avait fait proposer à son allié de la
demander en mariage pour l'un de ses fils, afin d'obtenir
une rencontre entre le Pape et lui. La mère
de Catherine était Madeleine de la Tour, femme
de Laurent de Médicis, (neveu de Léon X, et duc
d'Urbino, marié le 26 janvier 1518) héritière
de sa soeur Anne de la Tour, dite de Boulogne,
comtesse d'Auvergne et Lauragais (1), morte
en 1524, sans laisser d'enfants de son mariage
avec Jean Smart, duc d'Albanie. A la mort de Madeleine,
Catherine de Médicis, devint ainsi comtesse de
Boulogne et cequi la concerne intéresse, par là-même,
l'histoire de la ville et du comté. Anne et Madeleine,
étaient filles de Jean, Sire de la Tour, comte
(1)Comtessede la Chambre,mère du Cardinal de Boulogne.