1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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cette entrevue, non seulement pour lui, mais pour
les princes ses enfants. A son usage personnel, on
dépensa en velours blanc, cramoisi, incarnat et vert,
et en damas cramoisi, la somme de neuf cent cinquante-et-une
livres tournois, et l'on en fit six
habillements complets, c'est-à-dire le pourpoint, la
robe et la « saye » ou manteau. Les filsdu Roi eurent
chacun cinq vêtements complets, en tout quinze.
C'étaient des robes à chevaucher en velours gris, des
habits de cérémonie en velours jaune do'ré à sept
livres dix sols, et en velours blanc ou cramoisi à
seize livres. Il y eut en tout, pour eux, cent quarantesix
aunes, soit cent soixante-quinze mètres, à des
prix divers, payés ensemble la somme de seize cent
soixante-dix-neuf livres, cinq sols.
Comme le froid pouvait survenir, dans cette saison
de l'année, les fourreurs eurent à passer en revue
toutes les pelleteries déjà en service, à en acheter
de nouvelles et à les mettre en doublures : martres,
zibelines, loups cerviers, genettes, etc. Travail et
façon compris, ce compte fut de trois mille cinq
cents livres. Pour la broderie, 865 ouvriers travaillèrent
à neuf habillements et 1034 à deux autres.
En comptant le fil d'or et le fil d'argent à trois livres
l'once, ou vingt-quatre livres le marc, et le temps
consacré à faire tous ces ornements, il y en eut pour
dix-sept mille cent soixante-treize livres, dix sols.
Les capitaines de la garde reçurent de brillants
uniformes, qui coûtèrent trois cents livres. Pour
3 20 archers et gardes, il fallut mille neuf cent vingt
aunes, sept livres, dix sols, soit une dépense de quatorze
mille quatre cents livres. Les Suisses coûtèrent