1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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dépêche de Rome, avec un projet de réponse et se
déclare disposé à accepter toutes les modifications que
le Roi d'Angleterre pourrait suggérer. Les remarques
faites par le Saint-Père aux Cardinaux français ne
doivent ni laigrir ni le décourager. Au contraire, il
importe qu'il témoigne le désir de voir s'arranger ses
affaires à l'entrevue par l'intermédiaire du Roi de
France. Alors, tout le monde sera témoin de l'efficacité
de cette médiation. Sur la question du Concile,
son avis est de remettre la réponse des deux Souverains
jusqu'à la rencontre avec le Saint-Père.
Depuis son départ de ' Bologne, Clément VII étudiait
les moyens de se mettre au plus tôt en route
pour visiter la France. Mais à Rome comme à Paris,
on paraît avoir trop oublié combien, certaines années,
la chaleur est accablante en Provence. Le mois de
mai avançait à pas rapides, et Montmorency se trouvait
avec son maître, à Cérilly-en-Bourbonnais, sur
la route de Lyon. De là, il écrivit le 13 à Polisy (1)
pour le prier d'avertir le duc de Norfolk. « Dans sa
pensée, l'heure du départ d'Angleterre était arrivée.
Des ordres sont donnés pour recevoir le plus honnêtement
du monde les Seigneurs Anglais. Du Biez,
Sénéchal de Boulogne est chargé de les conduire à
Abbeville et s'il le faut, à Amiens. Là, le maréchal
d'Humières, M. de la Rochepot, frère du Grand-
Maître, M. de la Hargerie et autres les accompagneront
sur leur route ». De fait, le duc de Norfolk se
(1)Le Bailli de Troyes. Cf.^document,n° 93, p. cccxxxvi.