1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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à mon frère l'assurance qu'il n'y a rien à obtenir du
Pape, avant la révocation de la sentence portée à
Cantorbéry, car pour la défense de sa juridiction,
le Pape demandera le secours de l'Empereur et de
toute la chrétienté. Si au moins, comme on vous
l'avait conseillé, vous aviez envoyé un procureur
pour admettre la juridiction du Saint Siège, vous
auriez bien fait. » Mais, dit Gardiner, un procureur
n'était pas nécessaire. «Non, répartit François, vous
voulez que je m'emploie pour vous et quand mon
conseil et moi nous devisons le meilleur moyen de
réussir, vous n'y avez aucun égard et vous songez
par vous-même juste à l'opposé. Dès queje m'applique
à gagner le Pape, vous travaillez à l'indisposer
et avec un résultat tel que vous venez de l'obtenir
par l'intimation que vous venez de faire (appel au
Concile général). C'est bien le pire que vous ayiez
pu avoir l'idée de faire, et si j'en avais été prévenu,
jamais vous ne l'auriez faite. Comment, ajouta le
Roi, c'est dans le moment où je me rends chez le
Pape pour en arriver à une conclusion en notre
faveur que je trouve l'un d'entre vous faisant cet
appel !
Aussi quand le Pape m'en a fait part, j'ai été honteux
d'être si peu au courant. Le Pape que j'avais
si bien manié auparavant et amené à des concessions
si grandes, que j'aurais eu honte d'en demander
plus m'a dit avec raison : vous voyez l'effet de
tous vos désirs. Ils refusent ce qu'ils devraient recevoir.
Le roi d'Angleterre ne peut désirer que je lui
serve de médiateur ».
L evêque deWinton répondit :« Le Roi de France