1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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Marseille, il se condescendroyt à de si grandes
raisons (i) que jamais ne departiroyent d'ensemble
que quelque bon expédient ne se trouvast en cest
affaire; voyant donc ledict sieur ce que dict est,
accorda ceste veue, espérant d'en veoir venir ung
très grand fruyt et envoya vers le Roy d'Angleterre,
luy faisant sçavoir ce que dessuz, le pryant vouloir
envoyer quelques personnaiges auxquelz il eust
toute fiance, tant pour estre tesmoings et participant
de tout ce qui se feroyt en ceste entreveue,
que pour povoir desduyre ses raisons,
là où besoing seroyt. que aussi pour accepter
les partiz qui se trouveroyent raisonnables, si bon
luy sembloyt, avec povoir de capituler selon iceulx,
asseurant ledict Roy de mains ne travailler en cest
affaire pour l'en mettre en repoz d'esprit que si
c'estoyt son propre affaire, ainsi qu'il avoyt faict
par le passé. De ceste offre ledict Roy le remercya
grandement et monstra d'en avoir bien grant contentement,
disant que, si ses affaires povoyent porter
si longue absence, luy mesmes viendroyt en personne
(2) trouver le Roy pour plus facilement et
promptement y trouver resolution. Mais, en faulte de
ce, y envoya ceulx qui luy estoyent de plus près
d'auctorité, alliance, familiarité eteredict, entre les
aultres, le Duc de Norfolk, le frère de sa nouvelle
femme, le trésorier, etc., accompagnez des plus sçavans
personnaiges de son royaulme et qui myeulx
estoyent pour débattre ses raisons. Et estaient iceulx
(1)Notemarginale : « Nota de sçavoir du Cardinalde
Tournon plusieurs choses ».
(2)Fol. 53.