1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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luy en faire donner advis ; vous advisant, au reste,
Monsieur le Bailly, que je suis arrivé depuis troys
jours en ceste ville, et encores que j'eusse faict mon
compte, comme vous avez veu, par ce que je vous
ai faict sçavoir, de faire partir mon cousin le
Grant Maistre le me ou ive de juing prochain,
pour s'en aller en Provence, afin de pourveoir
et donner ordre à tout ce qui sera requis et nécessaire,
pour le faict de ceste veue, neantmoins pour ce
que, par la lettre desdicts Cardinaulx, j'ay veu que
Anthoine Doria a laissé le service de Nostredict
Sainct Père, comme verrez par icelle lettre, et que
je ne sçay si cela pourrait estre cause de retarder
aucunement ladicte veue, j'ay advisé pour le mieulx
de ne le faire point partir, que premièrement je
n'aye encores eu nouvelles desdicts deux Cardinaulx.
Et pour ceste cause, si à la réception de la présente,
Monsieur de Noffort n'estoit desjà party pour s'en
venir, vous luy direz, de ma part, qu'il supercedde
encores son partement, jusques à ce qu'il ayt autre
advis de moy. Combien que jusques ycy jen'ay veu
ne veoy chose qui puisse empescher que ladicte
veue se face. Mais là, où il se trouverait par inconvénient
ou autrement quelque retardement en cest
affaire, il m'ennuyeroit merveilleusement que ledict
sieur de Norffort se fust mis en chemyn, sans pro-'
poz, pour venir à ladicte veue. Toutesfois, vous
Tasseurerez que sitost que j'auray nouvelles de
Rome desdicts cardinaulx, je vous envoyeray ung
courrier exprès, à toute diligence, pour vous
advertir de tout ce que j'auray apprins de nouveau,
pour le luy faire entendre, afin que, selon cela, il