1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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telle qu'il m'a semblé estre nécessaire pour pourveoir
à son affaire, en attendant qu'à ladicte veue
Ton y puisse frapper ung meilleur coup; de laquelle
lettre je vous envoyé semblablement le double, vous
advisant que j'en ay faict bailler autant audict sieur
de Rochefort, lequel, après l'avoir veu, ne l'ayant
trouvé du tout conforme à sondict memoyre, a faict
responce là dessus, qu'il n'avoit point de charge de
mondict bon frère de riens changer ne muer au
contenu d'icelluy memoyre. Toutesfoys, après luy
avoir bien et amplement desduict les raisons dessusdictes,
il a accepté ladicte lettre pour l'envoyer à
mondict bon frère, afin que, s'il la trouve bonne, il la
renvoyé incontinant, et je la depescheray etenvoyeray
en diligence ausdicts cardinaulx. Et fault que
vous entendiez davantage une autre chose, comme
j'ay faict remonstrer audict sieur de Rochefort, que
quant il seroit en mon cheoix et libéral arbitre de
povoir escripre la lettre, telle que mondict bon frère
le demande, si me sembleroit-il estre merveilleusement
mal à propoz," pour le bien de ses affaires, de
le faire maintenant. [En marge : voiant encores
l'Empereur en Ytalie] ; lequel, congnoissant la timidité
de Nostredict Sainct Père, a acoustumé, par cy
devant, de luy commander et que, si quelque occasion
ou voulenté venoit à Nostredict Sainct Père, comme
souvent il luy advient, veu la nature dont il est, de
se voulloir excuser de faire laedite veue, il ne sçauroyt
de luy mesmes chercher meilleure excuse ne
occasion que celle que de nous mesmes nous luy
présenterions; qui seroit perdu ung si grant moyen
pour la décision et vuydangc de l'affaire de mondict