1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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retour a la Toussainctz à Londres, pour l'assemblée
de son Parlement. Si ainsy est que le Roy ayt agréable
lediet temps, il est besoing que incontinent vous
envoyez a Boullongne pour les provisions, car ces
gens icy entendent de (frayer le Roy et sa compaignie
entièrement a Callais ; je croy que ledict seigneur
n'en vouldra pas moings faire a Boullongne. Et pour
ce que c'est chose qui vous touche, vous en advertiz
pour de bone heure y donner ordre.
Monseigneur, quant à tenir la chose secrecte,
comme vous le demandez, il est malaisé, combien
que ce Roy fust bien de cest advis, sinon quil le
trouve impossible : car à cause de ces provisions et
choses quil fault faire en ce Royaume, incontinent
sera sceu à Londres et de là par tout le monde. Par
quoy, ne faictes vostre compte que on le secrect.
puisse tenir
Monseigneur, je scay véritablement et de bon lieu
que le plus grant plaisir que le Roy pourroit faire au
Roy son frère et à Madame Anne, c'est que ledict Seigneur
m'escripve que je requière le Roy sondict frère
qu'il vueille mener ladicte Dame Anne avec luy à
Callais, pour la veoir et la festoyer, affin qu'ilz ne
demeurent ensemble sans compagnie de dames, pour
ce que les bonnes chères en sont toujours meilleures.
Mais il fauldroit que, en pareil, le Roy menast
la Royne de Navarre à Boullongne, pour festoyer le
Roy d'Angleterre. Je ne vous escripray de là où cela
vient, car j'ay faict serment. Monseigneur, je croy que
vous entendez bien que je ne vous i'escripts sans fondement.
Quant à la Royne du Très-Chrestien, ceRoy
ne vouldroit qu'elle vint. 11haict cest habillement à