1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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et trois fois divorcé, avantd'épouser.enFrance, Marie
Tudor, veuve de Louis XII. Cette union, dont
Henry VIII n'avait pas le droit de se plaindre, puisqu'il
avait promis, sur l'honneur, à la princesse
(pour obtenir sans consentement à un mariage avec
le Roi de France, âgé et infirme) de ne pas contrarier
ses inclinations, après la mort de ce prince, ne
cadrant pas avec ses projets, il s'en montra très
irrité. Nul ne saurait dire si cette indignation
fut feinte ou réelle. Quoi qu'il en soit, les deux
époux durent abandonner tous leurs bijoux, le
douaire de Marie, et une partie notable de leurs
biens, pour apaiser la colère du tyran et obtenir la
vie sauve. Réduit à un état voisin de l'indigence,
Suffolk oublia les facilités que François Premier lui
avait données pour obtenir la main de sa nouvelle
femme, et pendant longtemps il fut ennemi déclaré
de la France. Par politique et par intérêt, cette aversion
s'apaisa plus tard, et le roi de France s'efforça
d'obtenir ses services, à l'entrevue de Boulogne.
Lord William Fitzwilliam, comte de Southampton,
Amiral, était fils de sir Thomas d'Aldwarke (West
Riding, Yorkshire), et de Lucie Neville, fille de
John Neville, marquis de Montacute [Montaîgue].
Il épousa, en I5I3, Mabel, fille de Henry, Lord
Clifford et soeur du premier Comte de Cumberland.
Ce fut un des serviteurs les plus adroits et les plus
dévoués de son Roi. Aussi reçut-il de nombreuses
et importantes missions pendant ce règne avec des
honneurs et des dignités en rapport
Ce Seigneur mourut en octobre 1542.
à ses services.
On voit figurer un maître Bell. C'était sans doute