1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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Teage dont il estoyt, qu'il ne trouvast, à son (i)
arrivée (2), les choses comme prestes à rompre et le
Parlement commencé, etc. Mais sa venue confortée
de ce qu'il apporta de par le Roy et des remonstrances
qu'il luy avoyt faictes pour dire à son maistre,
accompagnées de bonne espérance et de quelque
façon de protestes, arresta les choses encores ung
peu et feist que la conclusion de ce Parlement se
remist encores jusques à quelque temps, attendant
la conclusion de ce qui auroyt esté faict à Marseille.
Je présuppose que vous sçavez comment tout alla
à Marseille, et comment le Roy jura de ne jamais
ouyr parler le Pape de nul affaire public ou privé que
premièrement celluy d'Angleterre ne feust décidé,
comment après toutes concertations, déclarations,
à l'heure que le Roy venant pour, sur ce poinct là, et
à l'instant mesmes, prendre avec le Pape, à ung
soir, une resolution dudict affaire, il rencontra les
Ambassadeurs d'Angleterre qui venoyent de signifier
au Pape l'appellation au futur Concile, comment
il trouva le Pape en colère, comment il (sic) etc.
Le Pape donc vinst à grandement se lamenter que
non seulement le Roy d'Angleterre les eust tous
deulx desprisez en faisant ceste innovation, mais eust
grandement abusé de la couverture du Roy, car,
soubz couleur que le Pape estoyt logé chez luy, an
moyen de quoy et (3), soubz son unibre, Sa Saincteté
donnoyt entrée indifférem[m]ent à chascun, sans
(1)Fol. 56,verso.
(2)En marge : « Nota sçavoir de Castillon ».
(3)Fol. 60.