1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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pour Lyon le i3, en route vers l'Angleterre. Il a été
bien anxieux, tant que l'intimation n'a pas été faite,
et s'en rapporte à ce que dira M. Brian, porteur de
cette dépêche ».
118. — Le Comte de Cifuentes à Charles-
Quint (')•
Marseille, 6 novembre 1533.
Au cours d'une conversation avec le Pape, au
sujet des innovations de la France en Italie, Sa
Sainteté dit que Dieu s'était chargé de ses affaires,
car le roi, désireux d'arranger les affaires d'Angleterre,
en quoi il disait qu'il rendait grand service
au Saint Siège, découvrit que les envoyés d'Angleterre
étaient sans pouvoir. Là-dessus, François Premier
lui dit : « Comment ! pendant que je m'occupe
de son affaire ! Mon désir de trouver un moyen de
vider la cause d'Angleterre a été une raison de
demander la nièce du Pape pour mon fils, et de provoquer
cette entrevue pour le bien de l'Angleterre
et de la chrétienté ! » Et, comme l'Ambassadeur
n'avait pas de pouvoirs, il semblait, qu'il ait joué
une farce et il le considérait comme un espion. Il
donna aussi à comprendre au Pape que, s'étant
efforcé de régler la cause d'Angleterre afin de
promouvoir l'obéissance au Saint Siège, le Pape
devrait lui faire des concessions. Mais comme aucun
arrangement avec l'Angleterre ne paraissait pro-
(1)Esp. Copiemoderne,pp. 25,B. m., Add. mss. 28586
f. 49.Traduction.