1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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demandé la nièce du Pape pour le duc d'Orléans.
Le Pape ne pouvait s'y refuser, car ce serait un
avantage pour lui et le duc Alexandre, vicaire perpétuel
de la république de Florence, quoi qu'il pût
arriver. De Augustinis se souvient d'avoir entendu
dire, quand il était à Bruxelles, que le Pape avait
demandé à l'empereur d'y consentir (leave, congé).
Charles avait répondu que ce mariage était trop
avantageux au Pape pour qu'il ne fut pas lui-même
satisfait, mais que Sa Sainteté devait bien veiller à
ce que la paix de l'Italie n'en fut point troublée.
Cette réponse fit suspendre les pourparlers, et
l'affaire sommeilla jusqu'en ce moment, où elle vient
d'être reprise.
74 o. — Wallop à Henri VIII (')
Paris, 22 février 1533.
Bien qu'ils (les cardinaux) aient été froids pour
la cause du Roi, ils ont été fort chauds et diligents
pour amener un mariage entre la nièce du Pape et
le duc d'Orléans. François Premier n'en a pas
soufflé mot.
74/).—- Haukins à Henry VIII (*).
Bologne, 22 février 1533.
Il suppose que le Roi a connaissance du mariage
entre la nièce du Pape et le duc d'Orléans.
(1)R. O. St. P. VII 422.Add. Endd. Letters and papers.
t. VI, n»176,p. 81. Analyse.
(2)R. O. St. P. VII, 424.Autogr. Add. Endd.Letters and
papers. t. VI, n"177,p. 82.Analyse.