1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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lettre es'cripte à Annet, le xxvne janvier dernier
passé, par laquelle me mandez le partement
de Monsieur le Bailly de Troyes à venir par deçà en
dilligence, apportant toutes nouvelles au Roy d'Angleterre,
touchant ce quy est venu d'Ytalie et mesmement
de Messieurs les Cardinaulx de Tournon et
de Grantmont, dont ledict sieur est en grande peine,
pour ce qu'il y a desjà dix jours que Maistre Walop
luy a mandé que le Roy avoit eu responce d'eulx.
Et vous promectz, Monseigneur, que je vouldroys
qu'il fut desjà icy, non tant pour l'envie que pouvez
penser que je puis avoir de mon retour, que pour
satisfaire et mettre ledict sieur Roy hors de
peine. Car tous les jours il m'en parle ou faict parler
et y a desjà six jours qu'il diffère depescher ung
sien courrier en Italie, pour attendre des nouvelles
d'iceulx Cardinaulx. Et m'en a ce jourd'huy faict
plaincte, sur laquelle je luy ay faict excuse et monstre
voz lettres, contenans la venue d'icelluy Bailly,
dont il a esté bien ayse. Et m'a prié de l'envoyer
haster, ce quej'ay faict par ung de mes gens, quej'ay
envoyé vers luy hastivement ; qui a esté cause que
vous ay depesché
Norfolke m'a prié
ce pacquet. Aussi, Monsieur de
vous escripre que vous ne luy
tenez pas promesse qui est, quant vous auriez
quelque chose de bon, de le mander au Roy son
maistre, et que de son cousté, il s'en pense bien
acquitter. Car il ne luy vient rien de nouveau qui
vaille le mander qu'incontinent il ne m'envoye quérir
pour le me dire, affin de le vous faire sçavoir.
Par quoy, il vous prie faire le semblable. A quoy je
luy ai respondu qu'il se plaignoit de peu de chose,
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