1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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point sur lequel il cherche à mettre des entraves
est relatif au mariage avec la nièce du Pape ; sans
doute, il ne saurait le déconseiller, puisqu'il est si
avantageux. Mais il ne pense pas que le Roi de
France veuille le conclure. .Sans se découvrir et laisser
entendre qu'il est rassuré sur ce point, le Pape promit
de s'informer. Il serait donc sage d'envoyer de
Paris un pouvoir que les Ambassadeurs puissent
montrer, puisqu'ils ne peuvent produire celui où
sont mentionnées les villes que le Pape promet de
livrer le jour de la conclusion du contrat. L'envoi de
cette pièce servirait à faire croire à l'Empereur que
rien n'a été convenu de longue main. De Gramont
mentionne « les secrets que vous apportiz de sa
part, concernant les villes que sçavez », preuve irréfragable
de l'accord intervenu entre le Pape et
François Premier, avant l'entrevue de Boulogne.
Bennet, comme on l'a dit, avait déjà prévenu
Henry VIII, dès le 8 janvier. D'après sa dépêche, les
Cardinaux ont déjà pris un arrangement pour
l'entrevue du Pape et de François Premier. Elle se
fera après le départ de l'Empereur. Clément VLTa
écrit au Roi d&France pour lui notifier son consentement.
Il espère que sa médiation pourra conduire
à bon terme l'affaire d'Angleterre. Dans ce but, il
faudra envoyer d'Angleterre plusieurs personnes
qualifiées. Après le départ de l'Empereur et le retrait
de ses troupes, il sera plus facile de s'occuper du
divorce. Peut-être même pourra-t-on arriver à une
conclusion. D'après les Cardinaux français, il n'est
pas expédient, dans l'état actuel des choses, d'user
de menaces. Au contraire, mieux vaut prendre un