1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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C'est, d'après l'en-tête de l'imprimé un exemplaire
unique. Le lecteur trouvera à l'appendice, ce rarissime
document qui, malgré les apparences contraires, ne
contient pas l'aveu même implicite de la culpabilité
de cette Reine adultère (i).
Anne Boleyn était fille de sir Thomas Boleyn,
depuis Vicomte de Rocheford, et enfin Earl of
Wiltshire and Ormond, petite-fille d'un marchand de
Londres L'année de sa naissance, contestée par la
Revue d'Edinbourg, et par suite, la durée de son
séjour en France ne sont pas tout-à-fait certaines. Il
y eut bien une dame du même nom, Mrs Anne
Boleyn, au Camp du Drap d'or, dans la suite de la
Reine Claude, et elle y fut l'objet des attentions du
Roi d'Angleterre. Mais il est douteux que ce fut la
plus célèbre des deux. Quoi qu'il en soit de ces
doutes, la favorite passa plusieurs années à la cour
de François Premier et selon la plupart des historiens
français, ne lui refusa rien ; on lui donna même, à
cause de sa complaisance, des surnoms. — Dans ce
mi'ieu folâtre, elle se distingua par son amour pour
la danse, la musique et tous les plaisirs. Ce que l'on
peut dire de moins défavorable, c'est que sa modestie
n'avait rien d'angélique ; mais plus probablement
c'est à Marie Boleyn qu'il conviendra plutôt
de laisser l'appellation fort infamante de la Ha-
ll) L'expressionamphibologique : S'il en est ainsi et que
je mérite la mort, veut dire simplement« Je méritela mort
parce que la loi du pays me condamne» et le narrateur
ajoute en effet « sans rien avoir avouéde ses fautes ». Cf.
Appendice,documentn° 123,p. ccccxxxiv.